Hier vendredi, à l’issue d’une visite guidée sur les différents chantiers et réalisations durant son mandat, le directeur sortant de cet l’hôpital a suggéré à l’Etat, au lieu de relever les tarifs, de trouver d’autres méthodes de compensation des coûts des prestations opérées en faveur des populations.
Hier, le directeur sortant de l’hôpital de Grand Yoff, à l’issue d’une visite guidée sur les chantiers et réalisations au niveau de la structure a tiré la sonnette d’alarme sur la grave crise que traversent les hôpitaux du Sénégal. Une crise qui menace l’équilibre du fonctionnement des structures hospitalières telles que l’hôpital de grand Yoff qui, dans un passé récent, faisait la fierté des patients et du personnel médical.
Selon lui, les difficultés de la structure ont commencé après l’année 2005, c’est-à-dire quand l’Etat a pris la décision de faire faire du social en exigeant la baisse des tarifs dans l’ensemble des structures sanitaires publiques. L’objectif était en fait de permettre aux personnes démunies d’accéder aux soins. Mais aujourd’hui, une telle décision est en train de tuer à petit feu les structures sanitaires, selon le directeur sortant de Hoggy. A l’en croire, les activités de l’hôpital de Grand Yoff étaient en nette progression avant l’année 2005. C’est, dit-il, à la suite de la baisse des tarifs que l’ascension fulgurante qui avait été amorcée par la structure a accusé un coup de frein. Conséquence, la structure est confrontée aujourd’hui à de sérieux problèmes de trésorerie en dépit de la subvention de l’Etat qui est de 1, 3 milliard de francs. Une subvention qui, d’ailleurs n’a pas bougé depuis 2001.
Le Dg sortant de Hoggy a fait remarquer que c’est une telle situation qui fait que les personnes hospitalisées de même que les cas urgents qui auparavant étaient entièrement pris en charge sont obligés aujourd’hui de payer leurs propres ordonnances. Et les personnes nanties qui payaient des tarifs spéciaux préfèrent de plus en plus se soigner dans les cliniques privées ou aller vers d’autres structures sanitaires.
Dès lors, pour sauver les structures hospitalières, il urge d’opter pour une solution qui devra consister surtout à compenser le coût des prestations opérées en faveur des personnes démunies. Car ces dernières qui sont de plus en plus affectées par le coût de la vie ne peuvent en aucune manière supporter le renchérissement des frais médicaux.
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