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Code de la Presse: La Cap dénonce l’introduction de dispositions pernicieuses

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Code de la Presse: La Cap dénonce l’introduction de dispositions pernicieuses

Le projet de code de la presse a été adopté en conseil des ministres et entériné en commission technique à l’assemblée nationale. A présent, il ne reste plus que sa soumission au vote des députés ce lundi 19 juin. Cependant, la coordination des associations de presse grince les dents. Elle dénonce une rupture de consensus.

«Il y a une sorte de mépris du gouvernement. Celui-ci a refusé de nous donner le texte après son adoption en conseil des ministres. Il a fallu qu’il soit apporté en commission technique pour que les membres de la Cap soient informés du contenu de la dernière mouture avec la complicité de certains députés sans qui nous n’aurions jamais su ce qui a été modifié», regrette Ibrahima Lissa Faye, membre de la Cap.

Pis, M. Faye révèle qu’il y a des dispositions pernicieuses» dans le texte. Par exemple, il a été introduit dans le projet de texte, une disposition qui évoque «vaguement» le délit de secret-défense «pouvant ouvrir la porte à des abus». Aussi, il a été donné aux autorités administratives comme le préfet, le sous-préfet ou le gouverneur, la possibilité de retirer une émission, de fermer un organe ou un support de diffusion.

M. Faye renseigne que sur 233 article, 52 d’entre eux sont répressifs et peuvent hypothéquer une entreprise de presse «Si vous prenez une entreprise de presse qui a du mal à payer son fisc, ou ses employés, et vous la soumettez à certaines obligations financières, vous l’asphyxiez. Pour un organe qui ne publie pas, par exemple, un droit de réponse, le code demande une astreinte de 300 000 francs Cfa par jour. On note aussi des peines pécuniaires allant de 30 millions à 50 millions». Selon lui, ce qui a été fait, c’est de dépénaliser les délits de presse tout en corsant exagérément les peines pécuniaires.

Le fait d’exiger aussi quatre années de stage dans un organe de presse pour tout étudiant ayant la Licence afin qu’il puisse être considéré comme un journaliste courrouce la Cap qui avait pourtant inscrit une durée de stage de 2 ans.

Pour se rattraper, Lissa Faye et ses camarades ont envoyé des amendements aux députés. Ils comptent aussi sur les décrets d’application si jamais les amendements ne passaient pas.



6 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (10:05 AM)
    C'est au peuple de légiférer pas à une corporation. En d'autres termes, il ne vous revient de déterminer les règles de vos comportements envers autrui mais c'est la société qui les determine. Payer 30 millions semble plus pénible pour vous qu'un week-end en prison pour ensuite prendre un sursis après une banale liberté provisoire !
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (10:06 AM)
    Pourquoi on devrait vous informer ? c'est pas vous journalistes qui fassent la loi
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    Auteur

    Slot

    En Juin, 2017 (11:53 AM)
    Le titre de l'article est simplement le point de vue de la corporation de la presse à qui, tout de même on ne peut laisser écrire lui même et de son seul point de vue le Code de la presse!!!

    Maintenant et comme cela se fait partout, dans les pays démocratiques ,que le Cap, tout comme il a fait , non pas avec la complicité, mais avec la collaboration de certains députés de la commission technique, pour avoir le texte adopté en Conseil des ministres , fasse du lobbying pour convaincre des députés à apporter des amendements, mais seuls les députés peuvent adopter la Loi! et sont les seuls censeurs!

    En tout état de cause on n'écrit pas n' n'adopte une Loi pour une corporation!
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    Auteur

    Fogni

    En Juin, 2017 (12:14 PM)
    Les lois sont faites pour et au nom du peuple !

    On ne peut demander aux conducteurs de fixer les montants des contraventions !

    C'est aussi simple! Apprenez bien votre métier et respectez les droits des citoyens !

    Salam
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2017 (12:36 PM)
    Pour un organe qui ne publie pas, par exemple, un droit de réponse, le code demande une astreinte de 300 000 francs Cfa par jour.



    CETTE DISPOSITION ME PLAIT.



     :rigolo:  :rigolo:  :rigolo: 
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    Auteur

    Dialguati Khibaar

    En Juin, 2017 (17:05 PM)
    Vous demandiez un code, vous l'avez maintenant taiser vous ! On a plus besoin d'enfermer des moins que rien. On bientôt ce sera un honneur de subir une diffamation, car les millions de dampaye diarnoko. N'oubliez pas le droit de réponse. Ce code vraiment est génial ! A vos journaux, mauvaise lecture.
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