Le pourcentage des jeunes qui fréquentent les bibliothèques reste très faible. Il est vrai que les jeunes, sont plus attirés par d’autres domaines de loisirs comme la musique, le sport, et d’autres jeux, au détriment de la lecture, qui est pourtant une activité éducative et d’éveil de l’esprit. À l’origine de ce phénomène, on peut évoquer plusieurs raisons d’ordre économique, social et culturel.
Attaquer le mal par la racine, c’est l’objectif visé par cet atelier, car, le constat général a été que le secteur de la bibliothèque souffre de beaucoup de maux comme le manque de moyens matériels, logistiques, financiers, etc. Cet atelier a comme objectif d’évaluer les services de la bibliothèque (l’application des normes techniques de traitement et de gestion documentaire conçue par la Direction du Livre, pour le réseau national de lecture publique, etc.) et de réflexion sur divers aspects, allant dans le sens de l’amélioration de la qualité des services de bibliothèque. Par exemple, le renforcement des capacités des professionnels du livre, le renouvellement des collections de livres et la réhabilitation des locaux. De l’avis des bibliothécaires, à l’heure des technologies de pointe, la gestion de la base de données numérisées et la base de données on line, s’avère être un moyen incontournable pour l’amélioration de la qualité de services. Espérons qu’à l’issue de cet atelier, les professionnels du livre auront trouvé la formule magique pour enfin attirer les jeunes à la découverte des «Feurs du mal» de Baudelaire, de «Madame de Bovarie» de Gustave Flaubert, ou du «Cahier d’un retour au pays natal» d’Aimé Césaire.
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