La crise engendrée par les factures salées de la Sénélec, continue d’occuper une place chez les imams de Guédiawaye. Après être montés au créneau, en obtenant l’éviction du directeur général de la Sénélec, Lat Soukabé Fall, ces derniers veulent passer à la vitesse supérieure, et défient le président de la république, en demandant tout simplement le départ du ministre, Samuel Sarr. Me Wade va-t-il plier face aux imams ? Une question qui taraude les esprits.
Le courroux des populations de la banlieue, risque de passer à la vitesse supérieure. En tout cas, tout le laisse croire. Leur colère, qui avait conduit au saccage des agences de la société nationale d’électrification, parce que refusant de payer, pour certains, les factures échues, les imams sont même entrés dans la danse pour prendre la révolte à bras le corps des populations banlieusardes. Malgré l’éviction du directeur général de la Sénélec, Lat Soukabé Fall, des voix se sont élevées après la rencontre entre les imams et le ministre de l’Energie, Samuel. Si certains d’entre eux, c’est-à-dire les imams, ont salué cette rencontre avec le ministère de l’énergie comme positive. D’autres par contre ne sont pas du tout satisfaits. Malgré la mesure prise pour apaiser la tension entre les imams et le ministère de l’Energie, les imams voudraient passer cette fois à une autre vitesse, pour même défier la plus haute autorité, le président de la république. Les populations de la banlieue, qui ont cédé la place aux religieux, ne sont pas du tout satisfaites, et ont rencontré certains d’entre eux pour montrer leur colère face à la décision. Selon notre source, digne de foi, les jeunes auraient souhaité plutôt l’éviction du ministre de l’Energie, Samuel Sarr en même temps que le directeur général de la Sénélec, Lat Soukabé Fall, qui vient juste d’être limogé avant d’être remplacé par son adjoint. Notre source poursuit que les imams n’auraient pas plié face aux interpellations de certaines populations. « En tout cas nous allons continuer la lutte. Nous avions pris votre parce que nous sommes plus écoutés que vous les jeunes, car étant des chefs religieux », confie l’imam d’une mosquée de la banlieue ; avant de poursuivre : « Nous luttons pour vous, qui êtes nos enfants. Demain, vous êtes appelés à assurer l’intérim. Ce que vous voulez, nous le ferons sans problème », déclare-t-il. Les imams qui ont décidé de mener le combat, seraient décidés à passer à la vitesse supérieure dans les tout prochains jours, malgré la rencontre et les promesses, pour exiger le départ du ministre de l’Energie, Samuel Sarr. Une interpellation qui toucherait directement la plus haute autorité. Le président de la république, va-t-il plier face aux imams, en limogeant son ministre de l’Energie ? L’avenir nous édifiera.
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