La fin des délestages est prévue pour la fin du mois de mars prochain. C’est à cette date seulement que la centrale de la Gti devrait être remise en service, selon les responsables de la Senelec qui étaient hier en conférence de presse.
Les dates de retour en exploitation sont programmées respectivement le 16, le 17 et le 24 mars, soit un peu plus l’équivalent de la puissance de Gti de 50 Mw, qui avait un problème de transformateur et dont la remise en service est attendue avant la fin du mois de mars prochain. Selon les responsables de la Senelec, les délestages observés depuis le début de la semaine, en dehors de l’absence de la centrale de Gti, s’expliquent par l’arrêt dans le cadre de l’exécution du planning de maintenance annuel des unités de son parc.
Selon le directeur du transport et de la maintenance, Abdoulaye Dia, qui s’exprimait en marge de cette rencontre, la Senelec planifie la maintenance de ses groupes, chaque année, avant les périodes de forte consommation allant de juillet à octobre. Cette période de l’année se caractérise, selon lui, par une forte consommation de l’énergie électrique.
Ainsi, a-t-il noté, c’est pour mieux satisfaire la demande en énergie électrique pendant les périodes de forte consommation prévue entre juillet et octobre qu’un certain nombre de groupes sont arrêtés pour la maintenance.
Les délestages observés depuis le début de la semaine s’expliquent, selon lui, par l’arrêt des groupes 303, 601 et 403, d’une puissance totale de 57 Mw, entrant dans le cadre de l’exécution du planning de maintenance annuelle des unités de son parc, l’arrêt pour entretien de deux groupes de Kounoune et par des indisponibilités aléatoires fréquentes au niveau de la centrale de Kahone d’une puissance de 30 Mw.
Cette opération de maintien du parc de production qui se déroule en général en période de faible consommation (entre le mois de novembre et celui de mai), a pour objectif, selon lui, de maximiser la puissance disponible du parc de production pendant la période de chaleur.
Pour le responsable de la Senelec, la puissance disponible dans la journée varie entre 340 et 275 Mw pour une demande qui tourne autour de 390 Mw. Donc, un déficit en énergie évalué entre 45 à 50 Mw. Et ce déficit est causé par l’arrêt, suite à un incident, depuis le 19 juin 2008, de la centrale de Gti d’une puissance de 50 Mw
Il a estimé que ces arrêts pouvaient être évités si la centrale privée Gti était disponible. A en croire M. Dia, le parc de production est estimé à 30 groupes d’une puissance totale de 500 Mw. La demande, quant à elle, varie entre 370 et 450 Mw en octobre, période où la consommation est la plus élevée.
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