Attendue depuis plusieurs semaines, la pluie est finalement tombée sur Dakar. Et comme tout le monde s'y attendait, toutes les ruelles de Dakar, coins et recoins, étaient devenues, pendant de longues heures totalement impraticables. Certains le seront sans conteste pour encore plusieurs jours. Sur le même fil, les chantiers de Wade, tel l'axe du pont de Hann et plusieurs autres sites ont été prisonniers des eaux, occasionnant une “ immobilité urbaine ”. Pour des mesures de sécurité, compte tenu des eaux, est-ce le meilleur moment pour s'investir totalement dans la finition des grands chantiers de Wade ? Aussi, la mise à niveau, le déterrement ou l'installation de câbles électriques dans certaines zones au niveau des chantiers, ne constitue-t-il pas un danger pour les travailleurs ou simples piétons ? Sans compter, les fers rendus invisibles par les eaux.
En engageant les grands chantiers de son mandat renouvelé à la date du 25 février 2007, Me Wade souhaite, tel qu'il l'a dit, redonner un autre visage à la capitale. C'est dans cette dynamique que plusieurs chantiers ont été subitement attaqués. À la fois. Et à un moment donné, avec le rythme cadencé des engins comme les bulldozers, les Dakarois se disaient bien que les travaux pourraient être terminés avant la saison des pluies. Mais, presque à tous les niveaux, les travaux sont au ralenti, ou tout simplement arrêtés. C'est le cas au niveau du pont de Hann, où depuis plusieurs semaines, il est devenu rare d'apercevoir des engins ou des groupes d'hommes se donner corps et âme au travail. Même son de cloche sur la quasi-totalité des chantiers que compte Dakar. L'alerte ayant été donnée, les premières pluies tombées à Dakar ont provoqué une “ immobilité urbaine ”, avec des embouteillages monstres. Au niveau du pont de Hann, d'énormes quantités de boue ont été la chose la mieux partagée par les automobilistes et les piétons. Même une chute d'eau artificielle s'est signalée à ce niveau, causant une avalanche de sable et de cailloux. Sans compter les énormes flaques d'eau sur toute la zone. Même constat sur l'axe menant à la Patte d'Oie, le pont Sénégal 92 allant vers la route de l'aéroport. L'eau, la boue et les cailloux étaient partout à la fois. Sur certains axes, et par rapport au nivellement de la route, l'eau de ruissellement a trouvé comme point de chute des endroits au trafic assez dense. Et au moment où les travaux sont au ralenti, et que la pluie est au rendez-vous, il est opportun de se poser de multiples questions. Les travaux des chantiers peuvent-ils être accélérés lorsque l'on sait que Dakar est vite prisonnière des eaux ? Pour des mesures de sécurité, est-ce le meilleur moment pour s'investir totalement dans la finition des grands chantiers de Wade ? Aussi, la mise à niveau, le déterrement ou l'installation de câbles électriques dans certaines zones au niveau des chantiers, ne constituent-ils pas un danger pour les travailleurs ou simples piétons ? Sans parler des fers et fils électriques qui pullulent un peu partout, et souvent rendus invisibles par les eaux. Au-delà, c'est quasiment tout Dakar qui est prisonnière des toutes premières pluies tombées. Attention, danger !!! Surtout pour les piétons qui, à défaut de véhicules de transport, empruntent à pied l'ensemble de ces axes.
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