Enseignant-chercheur et maître de conférence assimilé au Département de géographie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le Dr Mame Cheikh Ngom pense que La forte densité démographique à Dakar n’est pas sans conséquences. Mame Cheikh Ngom estime que «sur un territoire restreint avec une densité très élevée et un taux d’urbanisation qui avoisine 86 %. Cette situation engendre des risques sécuritaires».
Par ailleurs, il propose d’analyser les causes pour trouver des solutions à ce problème. «Il faut d’abord analyser pour savoir d’où vient la population qui vit à Dakar : de la diaspora ou des autres régions. Si on arrive à faire l’analyse du flux migratoire, on pourra lutter contre cette situation», déclare-t-il sur les ondes de iradio.
Toutefois, suggère le développement des zones rurales. «Il faut rendre fortes les autres régions pour freiner l’exode rurale, ainsi permettre à ceux qui viennent à Dakar de rester dans leurs régions», ajoute-t-il.
8 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2019 (14:03 PM)Intact6
En Mars, 2019 (14:21 PM)Toute la population et les activités au Sénégal ne doivent pas être concentrées à Dakar.
La décentralisation ou l'acte III dont on nous a tant parlé il y'a 5 ans donne plus de moyens et d'autonomie aux communes.
Une évaluation doit être faite.
Apparemment, cette réforme n'a pas freiné l'exode rural.
Hé!
En Mars, 2019 (01:45 AM)Sidy
En Mars, 2019 (08:06 AM)Citoyen
En Mars, 2019 (08:56 AM)C'est à un spectacle triste que l'on assiste chaque jour au niveau des villages, lorsque les parents viennent ou carrefour du passage de l'horaire en provenance de Dakar, pour qui, réceptionner un sac de riz envoyé par la fille ou le fils, un billet de 5000 FCFA ou de 10 000 pour la dépense quotidienne, un vieux matelas donné par la patronne, et j'en passe.
Créer les conditions d'un exode urbain
Il faut à tout prix que l'Etat développe l'agriculture, l'élevage, etc. les moderniser, les rende attrayantes, pour créer les conditions d'un exode urbain pour décongestionner Dakar. je ne suis pas sûr que la création d'une nouvelle capitale soit la solution. Il faut que l'eau soit disponible et de bonne qualité au niveau des villages, pour permettre aux agricultures de récolter au moins 2 fois dans l'année et écouler facilement leurs produits. L'agriculteur ne doit plus dépendre de la saison des pluies pour vivre, c'est une pure aberration. Il faut moderniser l'élevage, pour permettre aux éleveurs de vivre de leurs activités, améliorer la nutrition de nos enfants et rendre accessible les produits.
Il faut que l'électricité soit disponible et à moindre coût au niveau des villages. Pourquoi pas faire en sorte qu'elle soit moins chère de moitié que dans les centres urbains ? Une telle politique aiderait à développer les villages, à les rendre attrayant, grâce à l'investissement qui s'y fera, aux services qui y seront créés. La disponibilité de l'eau et de l'électricité vont créer de la valeur ajoutée qui permettra d'inverser les relations villes campagnes et les rendre beaucoup plus équilibrées.
Il faut mettre l'accent sur la santé, pour améliorer la qualité de vie des ruraux, rendre accessible les soins de santé primaire et faire en sorte qu'ils soient moins chère qu'en ville. Il faut motiver les fonctionnaires et le privé à s'installer dans les villes de l'intérieur du pays, avec une forte incitation. En un mot, il faut travailler dur pour rééquilibrer nos espaces, mettre en valeur les terres de l'intérieur du pays. C'est comme cela que nous parviendrons à décongestionner Dakar grâce à une bonne maîtrise de notre espace et à l'équilibre territorial.
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