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FAIT DIVERS - Accusé d’avoir violé la fille de son ami : Le prévenu réfute en parlant de manipulation

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FAIT DIVERS - Accusé d’avoir violé la fille de son ami : Le prévenu réfute en parlant de manipulation

Trois ans de prison. C’est ce que risque Ibrahima Ndao Dieng alias Diarraf, si le tribunal suit les réquisitions du procureur. Diarraf est accusé de viol sur la mineure K. Dieng, âgée de 16 ans. Cet ami de son père l’aurait violée à trois reprises. La première fois remonte au mois de janvier.

A en croire la violée, c’est de retour de l’école, après 10 heures, que Diarraf l’a trouvée dans sa chambre lorsqu’elle se déshabillait. «Il m’a enlacée et m’a obligée à coucher avec lui. Ensuite, il m’a menacée.» Si on en croit la partie civile, Ibrahima Ndao a usé de la menace, car «il sait que mon père est très sévère et très strict dans notre éducation». Ainsi, il réédita le coup, une semaine après. Cette fois-ci, K. était en train de faire sa sieste. Comme si cela ne suffisait pas, Ibrahima Ndao Dieng la violera une troisième fois, en février. «Le 6 février», précise la victime. Quelques jours après, comme le père de K., Birame Dieng, est très strict dans l’éducation de ses enfants, il demande à sa fille de venir réciter sa leçon comme d’habitude. Mais, ce jour, elle était incapable de dire comme il faut sa leçon. Son père, dans une colère noire, la menace.

Redoutant d’être punie ou battue, elle quitte le domicile familial pour celui du copain de sa grande sœur et cousin du prévenu, Babacar Mbaye. Avant d’aller voir sa tante, le lendemain. Celle-ci, mise au parfum, ramène dare-dare Khady Dieng chez le gynécologue pour un examen médical. Ce dernier révèle que la fille a perdu récemment sa virginité. Elle somme, alors, K. de lui dire le responsable de cet acte. Cette dernière pointe du doigt l’ami de son père, Ibrahima Ndao Dieng.

Médusée, sa tante avertit son père qui convoque dare-dare son ami chez lui, vers 3 heures du matin. La rencontre se termine par une bagarre, car Ibrahima Ndao Dieng réfute les accusations. Il se retrouve avec le crâne ensanglanté. Pour laver l’affront subit, le prévenu dépose une plainte à la police pour coups et blessures volontaires.

Lors de sa déposition, le policier-enquêteur lui fera savoir qu’il fait l’objet d’une plainte pour viol sur mineur. Malgré ses dénégations, il a été coffré et présenté, hier, au tribunal.

A la barre, Ibrahima continue de nier l’accusation. «C’est de la manipulation. C’est parce que je dois de l’argent à son père. Il m’avait vendu une moto à 120 mille francs. Je lui ai remis 65 mille francs, et reste à lui devoir 55 mille», argumente-t-il. Faux, rétorque un des témoins, «Birane Dieng lui a vendu plutôt une mobylette à 100 mille francs et il a tout payé».

L’autre témoin, pour sa part, Babacar Mbaye soutient que K. n’a pas passé la nuit chez lui : «Elle y est venue le matin et vers 20 heures. Mais, elle est repartie.»

Des allégations qui ne convainquent pas le procureur : «C’est simplement une fuite de responsabilité, car vous savez qu’on pouvait vous inculper pour détournement de mineur.» Dans sa plaidoirie, le conseil de la partie civile assure que Diarraf est coutumier des faits. Sans vouloir entrer dans les détails, Me Sall prétend qu’il connaît un bout d’histoire, pas du tout catholique, sur le bonhomme. Et pour étayer ses propos, il avance catégorique : «Je sais ce que je dis.» L’avocat réclame 300 mille francs Cfa de dommages et intérêts pour le préjudice subi par sa cliente. Il a aussi invité le tribunal à tenir compte de l’ascendance qui existe entre la partie civile et le prévenu car «ce dernier est très proche de la famille étant un ami de son père de sorte qu’elle l’appelle tonton». Une demande non justifiée, de l’avis du procureur. «L’ascendance ne peut pas être établie.» Et de requérir 3 ans de prison ferme pour Diarraf.

La défense, par la voix de Me El Hadji Diouf, a demandé la relaxe pure et simple de son client. Pour lui, on ne peut pas donner du crédit à une personne qui «ose fuguer, car on lui a, tout simplement, dit de réciter sa leçon». De plus, «aucune preuve n’établit qu’elle a été violée par mon client. Qu’est-ce qui nous dit qu’elle n’a pas perdu sa virginité lorsqu’elle vivait en Côte d’Ivoire, loin de son père ?»

K. Dieng, a rejoint son père à Dakar, il y a 2 ans. Quand aux preuves, réclamées par la défense, elle prétend qu’elle avait caché et jeté le slip taché de sang, car ayant peur de la réaction de son père.



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