Le tout nouveau Directeur du Fonds national de promotion de la jeunesse a pris fonction hier. Sans la cérémonie traditionnelle de passation de service. Le désormais ex-administrateur du Fnpj a tout simplement boudé la cérémonie. Condetto Niang n’a pas daigné se présenter sur les lieux. Malick Tall Yade, naguère Directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, a été installé hier, dans ses nouvelles fonctions d’administrateur du Fnpj. Le tout nouveau directeur n’a pas eu de répondant. Son prédécesseur, Ibrahima Condetto Niang a déserté les lieux. Boudant ainsi la traditionnelle cérémonie de passation de service. Une absence qui en a surpris plus d’un. Chacun y allant de son commentaire. Condetto Niang, serait-il frustré au point de poser un tel acte anti-républicain sur toute la ligne ? Au-delà d’un simple constat, l’Etat devra prendre ses responsabilités devant des comportements aussi indignes dans une République, même bananière. Pour sa part, le remplaçant de Condetto Niang refuse de faire dans les détails. Malick Tall Yade décline sa feuille de route. Son credo, dit-il, c’est de ne ménager aucun effort pour mériter la confiance que le Président Wade, le chef du gouvernement, Macky Sall et le ministre de la Jeunesse, Aliou Sow ont placée en lui. Au passage, il a tenu à les remercier de vive voix. «Je m’emploierai, pleinement et entièrement à sauvegarder et à pérenniser cette institution (le Fnpj, ndlr). Au-delà de toute considération, c’est une institution pertinente. Il s’agira pour moi, de la massifier, d’en consolider les acquis et d’œuvrer pour que les jeunes en soient bénéficiaires». Interpellé sur la question de l’émigration clandestine, Malick Tall Yade confie ce qui suit : «Le Fnpj est un instrument d’anticipation. Par conséquent, l’un des défis à relever est de mettre en œuvre une politique qui puisse retenir les jeunes chez eux», loin de ces aventures qui finissent souvent mal dans le désert ou en haute mer.
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