Après la Banque mondiale, la Cedeao apporte son soutien au gouvernement du Sénégal afin de lui permettre de lutter contre les inondations. A cet effet, une enveloppe de 75 millions FCfa a été remise au ministre de l’Intérieur, pour faire face aux premières mesures d’urgence.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a remis hier une enveloppe de 75 millions FCfa au gouvernement du Sénégal en guise de soutien et de solidarité aux populations victimes d’inondations. La cérémonie de remise de cette importante somme s’est déroulée en présence de Mme Adrienne Diop, Commissaire de la Cedeao et du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy. Mme Diop a précisé que certes l’institution a pour mission l’intégration économique et politique des Etats membres, mais elle est une Cedeao qui répond aux besoins des peuples.
Pour le commissaire chargé du Développement humain et du Genre, cette enveloppe est une première mesure d’urgence pour faire face aux difficultés. Elle signale d’ailleurs que ce geste a déjà été répété dans d’autres pays membres également frappés par les inondations. Il s’agit du Togo, du Bénin, du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Ce premier secours de la Cedeao à différents pays de l’Afrique de l’Ouest est composé dans une enveloppe globale de 600 millions FCfa. Une autre enveloppe de 2 milliards est prévue pour l’achat de matériels, de vivres, pompes à eau et d’équipements pour venir en aide aux pays touchés par les calamités.
Saluant ce geste de la Cedeao, Cheikh Tidiane Sy estime que c’est une action qui colle bien avec la volonté des pères fondateurs de cette institution. « Notre institution s’est beaucoup illustrée dans les actions qui vont dans le sens de l’intégration économique et politique, mais on n’a pas souvent perçu qu’elle avait une grande responsabilité qui est celle de marquer sa présence à côté des populations », a indiqué le ministre de l’Intérieur.
Revenant sur les inondations, il promet que le gouvernement n’abandonnera pas avant de venir à bout des difficultés qui frappent une partie vulnérable de la population.
Maguette NDONG et Jeanne SAGNA (Stagiaire)
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