NETTALI.NET - Face à la presse ce mardi 15 avril à Touba, Serigne Cheikh, khalif de Serigne Saliou Mbacké a confirmé les informations révélées par La Voix Plus dans son édition du week-end pascal faisant état d’un partage du domaine de khelcom et de ses quinze daaras entre les cinq fils du cinquième khalif général des mourides. Serigne Cheikh Mbacké a tout de même tenu à rassurer les fidèles sur le fait que la volonté et les recommandations de son défunt père seront toujours respectées.
La vaste exploitation de Khelcom ne constitue plus une seule entité. Le domaine agricole et les quinze daaras entretenus pendant près de vingt ans par feu Serigne Saliou Mbacké viennent d’être scindés en cinq parts. Les cinq fils de Serigne Saliou ont ainsi obtenu chacun trois daaras et les champs qui leur sont rattachés. A la tombée de cette information, Serigne Cheikh révèle avoir reçu beaucoup de sollicitations de la part des fidèles qui voulaient en savoir davantage. C’est ainsi que l’aîné des fils de Serigne Saliou est monté au créneau ce mardi 15 avril pour apporter des précisions.
Celui qui a hérité des daaras les plus importants (Darou Khoudoss, Touba Khelcom et Darou Salam) confirme l’information, mais précise que cela n’aura aucun impact négatif sur le fonctionnement de khelcom, ni sur le plan agricole, encore moins dans le domaine de l’enseignement.
Il tient aussi à ajouter que Khelcom va demeurer sur la voie tracée par son fondateur, Serigne Saliou Mbacké. La volonté et les différentes recommandations de ce dernier seront perpétuées sur l’ensemble des quinze daaras. Ainsi, Serigne Cheikh estime que chaque disciple a la possibilité de s’installer dans le daara qu’il souhaite.
Khelcom est un domaine agricole vaste de 45 000 ha qui a été cédé par le régime du président Abdou Diouf à Serigne Saliou Mbacké en 1991 soit moins d’un an après son accession au khilafat de la confrérie mouride. Sa mise en valeur pendant 17 ans donnait des résultats qui d’année en année battaient des records en matière de production d’arachide. Le saint homme avait même donné sa bénédiction à l’État pour l’expérimentation de la culture du Jatropha (tabanani en wolof) en vue de la production de biocarburant.
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