Le maire de Thiès Idrissa Seck était à Ngazobil et à Joal le Dimanche dans le cadre de la célébration du centenaire de la naissance du Président–Poète. Dans une déclaration lue devant la presse dans la maison paternelle de Senghor qu’il venait de visiter, Idrissa Seck a dit retenir de son illustre prédécesseur à la mairie de Thiès deux mots: organisation et méthode »
« Dans la surabondante littérature de cet immense poète, je retiens deux mots non poétiques, mais très utiles dans la gestion de l'État: organisation et méthode », a déclaré Idrissa Seck qui a souligné en lui, l’homme qui a fait rayonner notre pays à travers le monde. « A l’instar du reste du monde, le Centième anniversaire de la naissance du Président Léopold Sédar Senghor, premier maire de la ville de Thiès est fêté à Joal. Au mois de juin dernier, deux mille événements ont déjà été répertoriés dans le monde », a d’emblée déclaré Idrissa Seck qui a rappelé l’inauguration par le maire de Caen en France de deux canons offerts par Senghor alors maire de Thiès, à la ville Française jumelle de la capitale du Rail en 1957.
« Plus que tous ses amis à travers le monde, il est de notre devoir de successeur de Senghor à la mairie de Thiès d’être présent aux festivités. En outre, j’ai un devoir de reconnaissance personnelle à l’endroit de Senghor qui a contribué à mon admission en première année au Lycée Marcellin Berthelot », s’est expliqué Idrissa Seck. Pour lui, Senghor est un exemple d’humilité.
« Nous sommes également séduits par l’humilité, la lucidité et la sagesse du Président Senghor. Il a admirablement démontré ses qualités à l’occasion de son discours d’au-revoir à la Nation sénégalaise le 31 Décembre 1980 », a souligné Idrissa Seck qui dit ne pas s’étonner de cette sagesse et de cette humilité. En effet, dira le maire de Thiès, « adossé à sa vaste culture, le Président Senghor ne pouvait que s’approprier cette parole du Livre : le Seigneur invite à être humble, à ne pas se poser en Dieu « afin que l’homme tiré de la terre cesse d’inspirer l’effroi », citant la Bible psaume 10 verset 18.
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