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LE CHEF DE L’ETAT SUR LE « CAS HABRE » : « Sans budget disponible pas de procès »

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LE CHEF DE L’ETAT SUR LE « CAS HABRE » : « Sans budget disponible pas de procès »

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré vendredi que le procès de l’ancien président tchadien Hissène Habré ne pourra s’ouvrir que si l’argent est disponible.

« Le procès d’Hissène Habré ne s’ouvrira pas si son budget n’est pas disponible ». Ce propos du président de la République, Abdoulaye Wade, tenu vendredi lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence sur la justice sexo spécifique, écarte toute ambiguïté. Une rencontre sur l’initiative de l’Ong ghanéenne Afla, du Tribunal pénal international pour le Rwanda et de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif). Selon le président Wade, il faut que la somme soit disponible ici au Sénégal. Qu’elle soit gérée par l’Union européenne qui est très intéressée par ce procès. De la sorte, « le Sénégal ne gérera pas un franc des frais destinés au procès d’Hissène Habré », souligne le chef de l’Etat. Celui-ci suggère que les fonds destinés à ce procès soient gérés par un greffier désigné par l’Ue.

Preuve de sa bonne foi, Me Wade ajoute : « nous voulons bien faire le procès d’Hissène Habré mais pas dans ces conditions, car précise-t-il le Sénégal estime le budget du procès de l’ancien président tchadien, en exil à Dakar depuis 1989, à 18 milliards de francs Cfa, tandis que la Belgique trouve que 14 milliards sont suffisants. Le Sénégal a récemment adapté une disposition de sa réglementation juridique au droit international pour pouvoir juger M. Habré.

Justifiant la lenteur observée dans l’ouverture du procès d’Hissène Habré, le président sénégalais tranche : « le continent africain n’a pas de juridiction apte à juger les présidents africains. Il faut au préalable dissiper les lacunes juridiques pour que la justice sénégalaise ne soit pas critiquable ». C’est dans ce sens que le Sénégal a récemment adapté une disposition de sa réglementation juridique au droit international pour pouvoir juger l’ancien président tchadien.

Par ailleurs Abdoulaye Wade récuse le mandat d’arrêt international lancé par la Cour pénale internationale (Cpi) contre le président soudanais Omar el-Béchir. « Le Sénégal est le premier pays à signer le traité instituant la Cpi et il est le premier à le contester », déclare Me Wade. La Cpi ne doit pas être un instrument contre les présidents africains. Il n’y a pas de génocide au Darfour. J’y suis allé ».



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