L’année scolaire 2006-2007 est gravement menacée. Le Cadre Unitaire des Syndicats de l’Enseignement Moyen Secondaire (Cusems) a annoncé clairement hier mardi, au cours d’un point de presse tenu au siége de la Raddho, sa détermination d’engager un nouveau bras de fer avec les autorités pour ainsi faire aboutir sa lutte pour la satisfaction totale de ses revendications.
Déjà le cartel syndical a mis en place un plan d’action qui comporte trois points : Une grève générale les 15 et 16 novembre ; un débrayage demain jeudi 9 novembre et la rétention des notes du premier semestre.
Fort des leçons du bras de fer qui l’a opposé à l’Etat durant toute l’année scolaire 2005-2006 et la radicalisation de son mot d’ordre lors des évaluations, en boycottant la correction des épreuves de fin d’année, le Cusems a adopté un nouveau plan d’action dont il en a rendu public les grands axes lors de son point de presse tenu hier au siége de la Raddho.
Le nouveau plan d’action comporte trois points dont l’exécution démarre avec un mouvement de débrayage dès demain jeudi 09 novembre sur toute l’étendue du territoire national et une marche à travers les artères des grandes villes ainsi que la tenue d’assemblées générales d’informations et de mobilisation dans tous les lycées et collèges du Sénégal. Cette manifestation sera suivie une semaine après par une grève de 48 heures qui risque de paralyser totalement le système. Auparavant, le Cusems a décidé de reconduire son mot d’ordre de rétention des notes, une décision qui entre en vigueur dès ce premier semestre de l’année.
Le cadre unitaire n’entend pas se limiter à ce seul jalon dans le cadre du bras de fer qui l’oppose aux autorités de l’Etat puisqu’il prévoit l’exécution d’une seconde phase de ce programme de lutte dès le 17 novembre avec comme point de départ un débrayage prévu le même jour à 10 heures dans l’ensemble des établissements secondaires qui relèvent du public, action qui sera suivie d’une assemblée générale bilan le même jour.
Selon ses responsables, ces nouvelles décisions prises par le cartel syndical traduisent « la lassitude et le courroux des professeurs face au dilatoire et à l’ostracisme , aux accusations que le gouvernement oppose jusqu’ici à leurs revendications » .
Ainsi la nouvelle menace qui plane sur l’institution scolaire risque d’aggraver le gap souvent enregistré toutes ces dernières années dans les enseignements.
0 Commentaires
Participer à la Discussion