LE PRÉSIDENT DE TALIX GROUP LANCE « YEMALE» : Bara Tall plaide pour le mérite et l’égalité des chances entre citoyens

Le président de Jean Lefebvre Sénégal, Bara Tall, a profité de la conférence de presse qu'il a animée au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho), pour lancer officiellement son mouvement citoyen. Dénommée « Yemale», cette nouvelle entité plaide pour le mérite et l'égalité des chances entre citoyens.

Après Youssou Ndour, Serigne Mansour Sy Djamil, Cheikh Tidiane Gadio et Amsatou Sow Sidibé, entre autres, c'est au tour de Bara Tall de lancer « Yemale ». Un nouveau mouvement citoyen qui se singularise par ses objectifs. Il plaide notamment pour le mérite et l'égalité des chances entre citoyens. « Yemale », : c'est mettre tout le monde sur le même pied d'égalité, au pied de cet ascenseur social que beaucoup d'entre nous ont emprunté pour arriver là ou ils sont, mais aussi Yemale, en termes de mesure, de rester dans le cadre réglementaire et législatif que nous nous sommes librement octroyés», explique le président de Talix group qui faisait face à la presse, hier, au siège de la Raddho. Avant de poursuivre: «Au-delà de ce combat ponctuel qui est de changer la façon dont notre pays est dirigé, le mouvement va veiller à ce que ceux qui seront là demain fassent ce qu'on attend d'eux. Ce combat citoyen est engagé d'une manière beaucoup plus vaste. La pétition relative à l'affaire des 20 milliards de Sudatel n'en est qu'une manifestation».

« La peur est un sentiment que nous ne connaissons pas»

En outre, Bara Tall a réaffirmé sa décision de ne pas briguer le suffrage des Sénégalais lors de la présidentielle de 2012. «Si demain, il m'arrivait de terminer ma carrière avec une fonction politique quelconque pour en vivre, ce serait un échec pour moi. Ma vraie victoire, c'est de faire en sorte que ce pays redevienne normal et marche sur ses pieds et non sur la tête, comme l'a dit Kéba ­Mbaye», indique-t-il.

Selon M. Tall, ce qui l'anime, c'est que «le pays redevienne normal avec des lois et des règlements qui s'appliquent à tous d'une façon égalitaire ». «Ma plus grande victoire serait de rebâtir ce que j'ai bâti pendant 30 ans et que les gens ont détruit, que je puisse avoir un autre environnement sain et stable pour pouvoir le reconstruire. Je suis un constructeur, ce que l'on m'a appris, c'est que c'est dangereux de construire sur un terrain instable. Je continuerai mon métier de constructeur, c'est ça ma vocation».