Dans son communiqué, Mme Innocence Ntap Ndiaye rappelait aux travailleurs que la tabaski étant célébrée le mardi 9 décembre, le lendemain mercredi n’est pas jour férié, s’appuyant ainsi sur les dispositions prévues par la loi. Malgré ce communiqué, la plupart des travailleurs, notamment ceux de l’administration, ont passé outre en ne se rendant pas à leurs lieux de travail, au lendemain de la tabaski.
Dakar ressemble à une ville morte ce mercredi. Seules de rares personnes se sont présentées à leurs postes de travail. Au niveau du building administratif, de nombreux bureaux sont restés fermés. Dans des marchés comme Sandaga d’habitude remplis de monde, presque toutes les cantines et boutiques ont baissé rideaux. Ce mercredi 9 décembre, Dakar est une ville déserte. Presque pas d’embouteillages, la circulation est fluide. On se serait cru un jour de dimanche, tant les activités ont baissé d’intensité. Les travailleurs comme s’ils s’étaient passés la consigne, ont préféré déserter les entreprises. Il en est ainsi chaque année. Aux lendemains de fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec des journées fériées, les populations ne se bousculent pas à leurs postes de travail.
D’ailleurs, la plupart d’entre elles prétextent leurs absences par le fait qu’elles ont été obligées de passer la fête hors de Dakar, dans les régions intérieures du pays, où elles sont originaires. Ce qui pousse certains analystes à penser qu’en ne décrétant pas fériés les lendemains de fêtes religieuses lorsqu’elles ne tombent pas dimanche, le gouvernement fait davantage perdre à l’économie nationale. La consommation en biens et services est amoindrie alors que la production reste la même que les jours ouvrables tout en entraînant des charges qu’on aurait pu réduire.
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