L’association sénégalaise de défense des consommateurs qualifie la grève des enseignants de sans motif et de mouvement d’intimidation. Une grève, selon lui, sans motif et « qui ne sont pas dirigées contre l’Etat mais contre les élèves et leurs parents, contre les populations ». Aussi, Me Massokhna Kane va t-il porter plainte auprès des institutions nationales et internationales contre les enseignants et l’Etat. Avant de demander que tous les acteurs soient associés aux négociations pour une sortie de crise.
*CASTRO est ringard et incarne la gauche radicale
L’Intersyndicale a marché, hier, du Rond Point de la Rts à la place de l’Obélisque pour encore réclamer plus de fonds dans son escarcelle. Sacrifiant ainsi des milliers d’élèves restés dans l’expectative. Sentant que les carottes vont bientôt être cuites pour ces potaches en errance, l’association des sénégalaise de défense des consommateurs qualifie la grève des enseignants de sans motif. Maître Massokhna Kane qui portait leur parole, hier, sur la Rfm de marteler qu’« il y a incontestablement trop de grèves d’enseignants au Sénégal ». Des grèves, soutient-il, « qui ne sont pas dirigées contre l’Etat mais contre les élèves et leurs parents, contre les populations ». Me Kane n’a pas manqué de faire savoir au Sénégalais que, « nos enfants sont pris en otage comme d’habitude » rappelant au passage qu’au mois d’octobre 2007, les consommateurs avaient marqué leur « totale désapprobation » aux « 72 heures de grève d’avertissement ». Se désolant de cette manière de faire des enseignants qui disaient, à l’époque, faire « une démonstration de force », Me Massokhna Kane estime que pour cette présente crise de l’école sénégalaise, « nous rendons entièrement co-responsables de cette situation l’Etat du Sénégal et les enseignants grévistes » martelant que l’association va porter plainte contre l’Etat du Sénégal et les enseignants, devant les instances nationales et internationales compétentes. Néanmoins, tient-il à souligner, « nous proposons la tenue d’une rencontre entre les associations des parents d’élèves, la société civile, l’Etat et les syndicats. Parce que, d’habitude, c’est toujours des négociations entre les syndicats et l’Etat et, il n’y a personne qui peut arbitrer, il n’y a personne qui peut savoir si les demandes formulées, de part et d’autre, sont raisonnables ou pas ».
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