Le Syndicat national des enseignants du privé laïc exhorte l’Etat à améliorer ses conditions de travail en octroyant à ses membres des indemnités de logement, une protection sociale, une formation diplomante et le respect des conventions collectives.
La bataille engagée par le Syndicat national des enseignants du privé laïc depuis trois années n’a pas «amélioré» leurs conditions de travail. Par conséquent, le combat se poursuit pour atteindre de tels «objectifs». En conférence de presse samedi au siège de la Cnts, le syndicat a promis de se battre au niveau national et international pour le respect des droits des travailleurs. Le secrétaire général dudit syndicat trouve anormale la «misère» dans laquelle se trouvent ses collaborateurs comparée à ses collègues de l’école publique et du privé catholique alors qu’on «abat le même sacrifice». Souleymane Diémé a déploré le fait qu’ils «ne bénéficient pas d’indemnité de logement, de protection sociale encore moins de conditions de travail décentes».
A ces «maux» viennent s’ajouter l‘interdiction de la syndicalisation par les déclarants responsables, le non-respect des dispositions des conventions collectives, le licenciement et les salaires indécents. Ces enseignants du privé laïc ne digèrent pas non plus le refus de leur accorder une formation diplômante et le fait que leurs diplômes ne soient pas reconnus par l’Etat pour l’accès aux grandes écoles nationales. Ce face-à-face avec les journalistes est qualifié de premier jalon d’une série d’actions qu’ils comptent dérouler dans les prochaines semaines.
Les enseignants ont appelé le chef de l’Etat, les ministres du Travail, de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur pour «une prise en charge correcte de ce dossier». Selon eux, l’Etat qui a autorisé l’ouverture des écoles privées a un devoir de regard sur ces établissements à l’instar des autres.
3 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (14:48 PM)From Zion
En Avril, 2016 (15:42 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (17:03 PM)Participer à la Discussion