Fidel Mendy est élève en classe de 5e au Cem de Niaguis. Porté disparu depuis plus de six jours maintenant, il serait, selon nos sources, entre les mains de ses ravisseurs qui l’avaient mortellement atteint. Fidel et ses amis étaient partis, rappelons-le, chercher des noix d’anacardes dans la forêt de Niaguis. Dans les champs, ils ont rencontré des hommes armés supposés appartenir au mouvement irrédentiste qui ont ouvert le feu sur eux. C’était dimanche dernier. Une disparition qui a secoué ses parents et les habitants de Niaguis. D’ailleurs, renseigne nos sources, après la disparition de Fidel, l’armée a procédé à un large ratissage de la zone. «Un ratissage qui l’a même conduit jusque dans des positions de rebelles libérées sur le long de la frontière qui sépare le Sénégal à la Guinée-Bissau. Des voix ont été même entendues juste après la frontière», explique nos sources. Le mouvement rebelle s’est dit pourtant sidéré et indigné devant une telle situation avant de condamner un tel acte. «Nous avons tous déploré ces attaques perpétrées sur ces enfants et nous condamnons un tel acte jusqu'à la dernière énergie», explique notre source en provenance du maquis. Dans la communauté rurale de Niaguis, c’est toujours la consternation totale. «Et les parents, les proches et ses amis, qui ont tous échappé aux balles de leurs assaillants, demandent aux autorités de les aider à retrouver le jeune Fidel Mendy, dont le seul tord était de se rendre dans la forêt pour chercher des noix d’acajou», témoigne un habitant dudit village qui nourrit un espoir de retrouver le jeune Fidel Mendy. A signaler qu’après cette attaque, l’armée, informée, s’était aussitôt rendue sur lieux et n’avait retrouvé que des chaussures en plastiques et des traces de sang.
Societe
PORTE DISPARU DEPUIS PLUS DE SIX (6) JOURS : Fidel Mendy serait entre les mains de ses ravisseurs
Mortellement atteint dans les champs d’anacardes à Niaguis, l’élève Fidel Mendy âgé de 14 ans serait entre les mains de ses ravisseurs. Le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance, indigné et sidéré par cette attaque perpétrée contre ces jeunes garçons, a condamné un tel acte.
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