Entre Cheikh Ndiaye «Téranga», président du Regroupement des chauffeurs de taxis, et le concessionnaire d’automobiles, Espace Auto, ça ne roule pas. A l’origine de cette situation conflictuelle, l’engagement pris par le responsable des chauffeurs de taxis auprès de Espace Auto pour acquérir des véhicules devant servir de taxis. Ce dernier avait, en effet, pris sur lui de payer lesdites voitures. Pour ce faire, il va émettre, malheureusement, des chèques sans provision à l’intention de Espace Auto, qui ne s’est pas fait prier pour saisir la Police d’une plainte.
Le président du Regroupement des chauffeurs de taxis est dans de sales draps. Cheikh Ndiaye «Téranga» a été, en effet, interpellé, vendredi dernier, suite à une émission de chèques sans provision pour le compte de la société Espace Auto. Cela découle du non-paiement d’une commande de voitures taxis que M. Ndiaye aurait contractée auprès de ce concessionnaire d’automobiles.
Le président du Regroupement des chauffeurs de taxis s’était engagé, d’après nos sources, à payer les voitures commandées auprès de Espace Auto. Et pour s’exécuter, il a émis des chèques qui se sont révélés, au bout du compte, être des chèques en bois. Ce qui n’a pas manqué d’irriter du côté des responsables du concessionnaire d’automobiles, sis à l’avenue du Président Lamine Guèye.
Espace Auto, qui se trouve être un démembrement du groupe Ccbm, n’étant pas en mesure de rentrer dans ses fonds, décide alors de sévir. Il va, pour ce faire, saisir la Police. Celle-ci ne va pas tarder à s’exécuter en interpellant Cheikh Ndiaye «Téranga» et le déferrer au Parquet. Aux dernières nouvelles, ce dernier a pu bénéficier, dans la même journée du vendredi, d’un retour de parquet.
Joint hier au téléphone, un de nos interlocuteurs, qui est très proche des responsables de Espace Auto, a confirmé l’information. Poursuivant son propos, il soutiendra : «Il (Cheikh Ndiaye «Téranga») doit, effectivement, de l’argent à Espace Auto. Il y a des interventions pour qu’on le libère. Des interventions provenant même de gens à qui il doit de l’argent.» Et notre interlocuteur, qui était, du reste, très serein bien qu’étant impliqué dans cette affaire, tente de dédramatiser l’affaire. «Vous savez, ce monsieur est un homme âgé. Il a droit, normalement, à des égards bien qu’il reste nous devoir de l’argent. De notre côté, ce n’est pas trop grave. D’ailleurs, il a été demandé aux premiers responsables de Espace Auto de revoir comment lui alléger les modalités pour qu’il puisse payer entièrement sans subir trop de dommages», explique-t-il encore. Ces interventions, confirmées par les personnes qui nous ont fait part de l’information, pourraient aboutir, sans doute, à une médiation pénale. Car, à l’étape actuelle de la procédure, c’est l’un des moyens pour éviter à Cheikh Ndiaye «Téranga» de passer en jugement.
Cependant, nos nombreuses tentatives pour avoir la réaction des responsables du concessionnaire d’automobiles Espace Auto se sont avérées vaines. Certains qui ont pu être joints avaient promis de revenir vers nous, ce qui n’a pas été fait. Mieux, ce sont des boîtes vocales qui se sont finalement offertes à nos appels.
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