Habitant seul aux Almadies avec sa fille, un patron tente de coucher avec sa bonne en lui proposant de l’argent. Il lui a présenté 100.000Fcfa pour coucher avec elle toute une nuit.
Le calvaire des domestiques raconté à longueur de journée dans la presse, a fini par devenir comme une chose normale. À 22 ans, A. M a failli vivre le cauchemar de sa vie. Cette dernière travaillait aux Almadies, dans une maison où il n’y avait que son patron et sa fille de douze ans. Elle devait s’occuper de la maison et servait de baby-sitter à la fille du patron. Elle ne disposait que du Dimanche, pour aller voir sa famille car son patron emmenait sa fille à Somone. Un jour, en se lavant, elle eut l’impression que quelqu’un le regardait par le trou de la serrure, mais en vérifiant, elle se rend compte qu’il n’y avait personne. Ça devait sans doute être une illusion se dit-elle. Et pourtant, cela ne dissipe pas ses craintes, mais il n’y avait personne à la maison à part son patron et le vigile qui était à la porte. Elle se faisait trop d’imagination sans doute. La vie suit son cours et le dimanche, alors qu’elle devait rentrer chez elle, son patron lui demande de rester pour accueillir ses invités et leur préparer à manger. Jusqu’à 20 heures, point d’invités et la maison était étrangement vide et calme. A.M décide alors de prendre son bain, mais que ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte de sa chambre : son patron était allongé sur son lit, avec la chemise déboutonnée. Avec l’effet de la surprise, elle recula, mais son patron lui prit la main pour lui dire qu’il avait besoin de lui parler. Prise par la frayeur, elle s’assit sur le lit en tremblant. Un fait qui n’avait pas échappé à son patron, qui lui prit ses mains et son cœur se mit à battre à un rythme effréné. A. M avait peur et la proposition de son patron était si indécente qu’elle n’en revenait pas : ce dernier lui proposait de coucher avec elle pour…100.000 Fcfa. En un laps de temps, A.M affirme qu’elle a vu défiler sous ses yeux, toutes les horreurs de filles assassinées et violées. Elle tenta de garder son calme, puisque c’était sa seule chance de pouvoir s’en sortir. C’est ainsi qu’elle demanda à son patron l’autorisation de prendre son bain avant de passer à l’acte. Ce dernier croyant l’affaire dans sa poche, accepte et lui demande de le rejoindre dans sa chambre. C’était sans compter avec A.M qui une fois son patron hors de sa chambre, rassemble ses bagages et quitte la maison sans demander son reste. A.M est outrée par les comportements de son patron et pourtant, le vigile l’avait prévenu de ce qui l’attendait si elle continuait à travailler dans la maison. Mais, elle ne pouvait pas y croire, car son patron était si «respectueux» dans le quartier. A.M mesure la chance qu’elle a eu de n’avoir pas été violée par son patron, car la plupart des bonnes qui sont passées dans cette maison ont couché avec ce dernier, soit avec consentement ou sans consentement. Mais ce sera certainement la dernière fois, le patron a été cueillis par la police à son domicile suite à une plainte de la jeune A.M.
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