« Nous avons été sollicité pour aider à l’apaisement, au règlement des difficultés actuelles, mais également à une réflexion qui permettrait que demain, après-demain, la presse puisse exercer son activité et remplir sa mission au Sénégal dans les conditions les meilleures », dit d’emblée le Cardinal T. Adrien Sarr.
Selon le chef de l’Eglise, « cela dépendra à la fois des journalistes eux-mêmes, pour qu’ils aient une véritable déontologie dans leur action et la respecte, et aussi que les pouvoirs publics leur permettent de leur donner l’espace nécessaire pour exercer leur métier. Donc, nous sommes en train de vouloir circonscrire le phénomène, nous avons enclenché une action qui, nous espérons, si elle aboutit, permettra l’apaisement, permettra de régler les difficultés ponctuelles, mais également d’envisager des actions et une réflexion qui permettront que la presse pourra remplir son travail au Sénégal dans les conditions les meilleures ».
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr de souhaiter ensuite la volonté de tous pour arriver à un résultat pérenne. Selon lui, ce sont « encore une fois, les conditions fournies par les journalistes eux-mêmes, comme les pouvoirs publics et la société civile » qui, conjuguées, contribueront à l’apaisement.
Le Comité de protection et de défense des journalistes (Cpdj), mis en place au lendemain de l’agression de Kambel Dieng de la Rfm et Karamokho Thioune de la Wadr, a effectué une série de visites à des représentations diplomatiques, mais aussi au clergé.
C’est ainsi que le Cardinal Théodore Adrien Sarr, qui avait reçu, il y a quelques jours, les membres du Cpdj, avait promis de s’impliquer personnellement pour ramener la sérénité dans les rapports entre la presse et le pouvoir. Et à l’entendre aujourd’hui, il semble que cette action est déjà enclenchée.
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