Les grossesses précoces, les mariages d’enfant, les mille enfants sans état civil, les cas de viol, les violences physiques et verbales contre les femmes, enregistrés à Sédhiou ces dernières décennies font froid au dos. Le mal est si profond que toutes les organisations de lutte pour la promotion et la protection des droits humains se sont mobilisées comme sentinelle pour éradiquer le mal.
C’est dans ce cadre que des femmes jeunes leaders, des chefs d’établissement, de collège, des relais communautaires et des porteurs de voix sont formés en renforcement de la bonne gouvernance pour une meilleure protection de l'enfance, avec un accent sur l'éradication de toutes les formes de violence contre l'enfance au Sénégal.
Avec l’appui de l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développent (AECID) et Save the Children, la boutique de droit de Sédhiou en collaboration avec la rencontre africaines des droits de l’homme (Raddho) et l’association des juristes du Sénégal (Ajs) ont outillé les participants pour leur permettre d’accompagner la prise en charge des préoccupations des populations en matière de droit pour la protection des droits des femmes et des enfants.
A cause du conflit casamançais qui a installé l’insécurité et la pauvreté dans le sud du pays, ces deux couches vulnérables vivent au quotidien une situation à hauts risques tels que la mendicité, les viols, les violences de toute sorte.
Aussi, les services de protection de l’enfant veulent-ils offrir les conditions aux ayants-droit un cadre législatif, réduire les distance entre les structures communautaires informelles et le système formel, professionnaliser les ressources humaines et lever les difficultés liées à l´accès et à l´assistance juridique.
4 Commentaires
Anonyme
En Février, 2019 (17:51 PM)Koitaofad
En Février, 2019 (00:56 AM)Anonyme
En Février, 2019 (15:23 PM)Anonyme
En Février, 2019 (15:23 PM)Participer à la Discussion