NETTALI - Alors que le Comité pour la défense et la protection des journalistes invite, le samedi 23 août 2008 à 10 heures, à une marche nationale contre l’impunité et pour la défense des libertés publiques, le Collectif des jeunes chefs religieux du Sénégal entend s’impliquer dans la médiation entre presse et pouvoir. Par la voix de Serigne Modou Bousso Dieng (voir photo ci-contre), les jeunes chefs religieux demandent au président Wade de rompre le silence et de parler aux journalistes, rapporte Rfm.En conférence de presse, jeudi à Touba, le Collectif des jeunes chefs religieux, a évoqué un certain nombre de points d’actualité, dont les rapports heurtés entre la presse et le pouvoir. « Me Abdoulaye Wade doit se prononcer sur ce qui se passe dans le pays, notamment sur les agression commises contre la presse et les menaces faites à l’encontre de certains journalistes. Abdoulaye Wade, en tant que président de la République, doit se prononcer », a notamment déclaré le président du Collectif des jeunes chefs religieux du Sénégal.
Serigne Modou Bousso Dieng a non seulement condamné ces agressions, mais a également décidé de lancer une médiation entre le pouvoir et la presse.
Selon M. Dieng, des contacts ont été déjà initiés au niveau des deux parties concernées. « Vraiment, je vais m’engager comme médiateur, le vais m’engager comme régulateur pour résoudre ce problème, mais aussi rester un chef religieux tout court. Si quand même je devais choisir entre ces deux camps, je choisis la presse comme collaborateur, je choisis la presse vraiment comme amie », a avancé le jeune marabout.
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