L’épineuse histoire de détournement de derniers publics à la poste de Makacoulibantang, commence à révéler ses secrets. Après l’arrestation du receveur Abdou Lahad Diouf, qui gonflait à son profit les mandats qu’il recevait, une autre arrestation aurait été opérée par le juge d’instruction du 2e cabinet du tribunal régional de Tambacounda, en charge du dossier. Il s’agit de son épouse Fatou Kiné Ndiaye, une émigrée établie en Italie. A en croire nos sources, une partie du montant qui s’élèverait à 100 millions de Fcfa, serait destinée à l’émigrée.
Selon nos sources qui sont à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda, Fatou Kiné Ndiaye, une émigrée établie en Italie et âgée seulement de 35 ans, séjournerait à l’intérieur d’une des cellules où, elle a fini par rejoindre son mari Abdou Lahad Diouf, âgé de 30 ans et receveur des postes de Makacoulibantang. L’arrestation de l’émigrée Fatou Kiné Ndiaye, ferait suite à une enquête diligentée par le juge d’instruction du 2e cabinet du tribunal régional de Tambacounda, Babacar Diop. Ce dernier aurait convoqué cette dame, avant de l’inculper et de la placer sous mandat de dépôt le week-end dernier. En effet, Fatou Kiné Ndiaye, à la beauté d’ange, alliée à un charme fou, était de passage dans cette localité située à 70 Kms de la capitale orientale, à la recherche d’un marabout faiseur de miracle, qui pourrait soigner sa maladie. C’est ainsi qu’elle rencontre le receveur Abdou Lahad Diouf, qui tombe sous son charme. Seulement, au bout de quelques mois de relation amoureuse avec l’émigrée, le receveur finit par l’épouser. Au lieu de continuer à faire correctement son travail, le receveur céda à la tentation de la femme. Pour mieux se la couler douce avec sa nouvelle épouse, il commet des actes répréhensibles, qui lui ont coûté cher. Ceux-ci consistaient à gonfler à son profit, les mandats qu’il recevait pour détourner en cinq mois, une importante somme d’argent qui avoisinerait 100 millions de Fcfa. A en croire nos sources, l’enquête menée par le juge d’instruction aurait révélé qu’une partie de cette somme était destinée à la dame. Toujours selon nos sources, la dame serait à l’origine du détournement perpétré par son époux. Joint au téléphone, le juge d’instruction n’a pas pipé mot, parce que tenu par les secrets de l’instruction. Les prochains jours nous édifieront sur cette nébuleuse.
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