Sénélec Ces grands défis qui attendent Ablaye Guèye

Samuel Sarr s’est finalement démis ou a été limogé de la Sénélec ( c’est selon), après trois bonnes années passées à la tête de l’entreprise. Laissant ainsi derrière lui un programme d’investissement d’un coût global de 175 milliards de nos francs. Les travailleurs ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur. Eu égard aux nombreuses réalisations et autres acquis réussis par le prédécesseur de Ablaye Guèye. Les travailleurs citent à la pelle, l’apaisement du climat social dans l’entreprise, le projet «Suxali Sénélec» dont l’objectif est de faire de la boîte un bien précieux pour tous, avec comme levier la satisfaction du personnel, des clients et des actionnaires. Ce projet, une composante du plan stratégique 2004-2008, est même très en avance avec la centrale de Bel-Air déjà opérationnelle depuis septembre dernier, la centrale de Kounoune en phase terminale, la ligne Touba-Tobène-Kaolack dont les travaux ont démarré, le nouveau poste de Bel Air, celui de Mbao… Après vingt-quatre ans d’expérience à la Sénélec, le tout nouveau Dg devra mener à bon port un programme d’investissement de 175 milliards dont la finalité est de redresser l’entreprise. Malgré la reprise de plusieurs unités de production de la Sénélec et la fin des délestages annoncée pour ce mois d’octobre, les usagers continuent de vivre le calvaire. Prenant toujours leur mal en patience. Avec l’obsolescence de certaines machines de l’entreprise, des travailleurs de l’entreprise se veulent prudents et estiment que ce n’est pas demain la veille des désagréments. Chef de division informatique de la Sénélec de 1978 à 1982, Ablaye Guèye a été le chef du service informatique de l’entreprise de 1982 à 1991, avant de se retrouver à la tête du département informatique de 1991 à 1999, puis directeur des systèmes d’information de 1999 à 2002. Le remplaçant de Samuel Sarr a été directeur des approvisionnements et achats de la Sénélec de 2002 à 2003, avant d’être nommé secrétaire général de la boîte de 2003 jusqu’à sa nomination le week-end dernier à la tête de l’entreprise. En attendant de le juger sur pièces, ses collaborateurs soutiennent que «nul ne peut égaler Samuel Sarr. Il a fait en 3 ans, ce que personne n’a réussi en 20 ans». On croise les doigts.