XIBAR.NET (Dakar, 07 Avril 2010) - Le président Abdoulaye Wade, jubile, certes, d’avoir, contre vents et marées, réussi à faire construire et inaugurer sa statue de « la renaissance africaine », par hold-up. Mais, il sera cette semaine aux lieux saints de l’Islam, La Mecque, pour booster son image.
Le président Abdoulaye Wade séjournera, selon nos sources, pendant près d’une semaine hors du Sénégal. Son périple le conduira, d’abord, aux lieux saints de l’Islam. Il a prétexté, comme explication officielle, le « petit pèlerinage ». Ce dont doutent nos sources. À les en croire, le président Wade se rend en Arabie saoudite pour des raisons autres. Pour rappel, Abdoulaye Wade est, depuis mars 2008 et pour un mandat, le président de l’Organisation de la conférence islamique (Oci). À ce titre, lui auraient signifié des responsables de cette instance, surtout l’Indonésie, qui compte le plus grand nombre de Musulmans, il « n’avait pas à s’aventurer à créer, encore moins à inaugurer une statue au nom de l’Afrique, qui n’a pas besoin de renaître, parce que pas encore morte ».
Selon nos sources, pour bien des membres de l’Oci, « le président Wade fait dans l’amalgame.. L’Afrique ne peut pas se relever, tant que ses dirigeants se complaisent à des dépenses de prestige ». Il soulignent que l’Islam ordonne la « modération, même avec l’utilisation de l’eau dans les ablutions ». Autrement, le président Wade ne se devait pas de troquer des terres d’une valeur de 100 milliards pour faire construire, avec la manne financière, une statue de à 14 milliards. Son œuvre même est clouée au pilori par ses pairs de l’Oci, qui ont, tous, brillé par leur absence. Ceci, parce que président de l’Oci, « il s’est plus investi pour la Franc-maçonnerie que pour l’Islam », qui, fondamentalement, « bannit toute représentation humaine ».
Le président Wade sera, d’abord, en Arabie saoudite, toute la question est de savoir s’il pourra convaincre ses pairs, musulmans qu’il n’a pas abusé la Ummah islamique à propos des milliards, qui lui ont permis de doter une partie de la capitale sénégalaise d’infrastructures routières. Selon nos souches, même son fils Karim Wade, qu’il a envoyé en éclaireur, butterait devant des « portes fermées ». Au-delà de la plaidoirie sur l’utilité de sa statue, le président Wade cherchera à ratisser large pour redorer son image, ternie, en partie, par sa statue ; jugée mégalomane.
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