«Je ne le nierai pas et je ne dirai pas non plus que ça n’existe pas. Seulement, ceux qui le délivrent doivent savoir que le certificat médical a une valeur juridique. Par ailleurs, toute personne, qui n’est pas convaincue de la fiabilité d’un certificat médical, peut recourir à une contre-expertise du même certificat médical. D’autant qu’il n’est pas raisonnable de voir quelqu’un se faire délivrer un certificat médical de 45 jours, alors qu’il continue de vaquer à ses occupations, comme si de rien n’était», a tranché la ministre de la Santé et de la Prévention. Par ailleurs, Safiétou Thiam, très préoccupée par les problèmes sanitaires des personnes du 3e âge, a déclaré que ces dernières sont souvent confrontées au manque de moyens criard pour se prémunir des maladies telles que le diabète, l’hypertension, la prostate etc. Sur ce, martèle-t-elle «l’Etat a mis près d’un milliard de F Cfa, pour financer les soins du plan sésame».
Cette page fermée, Safiétou Thiam a dénoncé le refus des spécialistes et autres jeunes de rallier l’intérieur du pays, après leur formation. Avant de confier, du reste, qu’elle et son équipe ont mis en place un fonds de 200 millions de nos francs, pour motiver les jeunes spécialistes. Ce, pour qu’ils partent dans les zones dites difficiles». Par ailleurs, se prononçant sur les cas de choléra qui déciment la population tant à Touba que dans les autres contrées du pays, la ministre s’est voulue rassurante, à travers les derniers résultats obtenus par son équipe. Selon elle, «le problème du choléra à Touba n’est pas vraiment lié à la question d’hygiène, mais plutôt à un défaut d’approvisionnement en eau potable».
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