Le ministre d’Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, dément avoir « traduit des magistrats en justice » ou « devant la commission de discipline », comme cela a été relaté par un journal de la place.
D’après le ministre d’Etat, cet article procède à « des affirmations sans fondements », puisque l’enquête sur l’affaire visée « suit son cours normal et n’a pas encore abouti à des conclusions définitives ». Il s’y ajoute, ajoute le communiqué parvenu à notre rédaction, que cette enquête administrative étant « confidentielle » jusqu’à l’approbation des conclusions, « son contenu ne devrait en aucune façon se retrouver entre les mains d’une personne non habilitée, encore moins faire l’objet d’une publication ». Me Madické Niang de souligner que tout professionnel de la communication est sensé savoir qu’une information aussi « sensible » aurait dû faire l’objet de « vérification auprès de la Chancellerie qui est ouverte et transparente sur toutes les questions touchant l’administration de la justice ». Il insiste sur le « respect » dû aux magistrats dans l’exercice de leur fonction en leur qualité de représentant du pouvoir judiciaire ayant besoin d’exercer leur métier sans être perturbé par des affirmations sans aucun fondement. Pour lui, ce respect à l’endroit des magistrats fait partie des « piliers de l’État de droit », et constitue « une obligation de tous les citoyens sans exception, y compris les journalistes », appelant ainsi à la « responsabilité et au professionnalisme pour instaurer dans notre pays un climat de sérénité favorable à la consolidation de notre État de droit par le respect de nos institutions judiciaires ».
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