«Les Dakarois ont l’habitude d’attendre au dernier moment pour venir acheter leurs moutons. Certains n’ont pas suffisamment d’espaces chez eux pour les garder là-bas c’est pourquoi ils préfèrent attendre le dernier moment. D’autres aussi ont déjà acheté et l’ont laissé ici pour que je les garde pour eux jusqu’à la veille de la fête». Ses prix varient «selon ses clients», dit-il. «Je vends mes moutons à partir de 100. 000 Fcfa. Mon mouton le plus cher, je le vends à 200 000 Fcfa», affirme-t-il. Malgré ses prix quelques peu élevés, il accueille des clients qui achètent. «Certains Sénégalais ont de l’argent. Peut importe le prix que tu fixes, ils achètent. Pas plus tard qu’hier, un homme a acheté son mouton à 900 000 F chez mon voisin», confie-t-il. Il ne lui reste que dix moutons qu’il espère vendre d’ici la fête
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A Dieuppeul, c’est le même cas. Les rues sont transformées en «foires de moutons». Ce jeune garçon du nom de Cheikh Ahmet Tidiane tient une place au milieu d’un vaste troupeau de moutons. Il se réjouit de son chiffre d’affaires qui s’accroit de jour en jour. «Les clients viennent de plus en plus grâce à Dieu. Certes il n’y a plus cette grande affluence comme au début, n’empêche, ils viennent toujours». Le prix de ses moutons varie entre 80 000 F à 400 000 F voire 500 000 Fcfa. «Les acheteurs préfèrent plus les moutons de 90 000 jusqu’à 120 000 Fcfa.
Peut être que c’est dû à la conjoncture. Cependant, plus la fête approche, plus nous serons obligés de diminuer les prix pour faciliter la tâche aux clients», ajoute-t-il. Au tour dans les foirails nous permet de constater que les moutons ne manquent plus. Ce qui inquiète la plupart des Sénégalais, c’est leur prix. Les polygames, communément appelés deux, trois ou quatre galons, c’est la croix et la bannière pour s’approvisionner en quantité suffisante, sans casser sa tirelire.
1 Commentaires
Tefankeemp
En Septembre, 2014 (20:07 PM)Participer à la Discussion