Les questions sont de plus en plus nombreuses concernant la montée de l’extrémisme en Afrique de l’ouest.
« En effet, de vastes territoires en Afrique sont sous le contrôle de groupes extrémistes du fait à la fois de la pauvreté, de l’instabilité politique de certains pays ou de l’incapacité des gouvernements à en assurer la sécurité. Ainsi, face aux menaces criminelles et djihadistes au Sahel, l’approche des gouvernements occidentaux, notamment, essentiellement axée sur le la sécurité, ne traite que les symptômes des problèmes », relève les experts.
Les quatre (4) experts de l’international Crisis Group ont remarqué que l’instabilité dans les zones risque de se propager et d’exacerber la radicalisation et la migration.
Le directeur du projet Afrique de l’Ouest, Rinaldo Depagne estime que, « c’est le recul ou la disparition des Etats qui explique la présence des djihadistes ou des terroristes en Afrique.
Les quatre (4) experts de l’international Crisis Group ont remarqué que l’instabilité dans les zones risque de se propager et d’exacerber la radicalisation et la migration.
Le directeur du projet Afrique de l’Ouest, Rinaldo Depagne estime que, « c’est le recul ou la disparition des Etats qui explique la présence des djihadistes ou des terroristes en Afrique.
Et dans les deux points où ces groupes sont actifs c'est-à-dire dans le basin du Lac Tchad et particulièrement le nord-est du Nigéria et le nord du Mali, on a assisté au cours des dernières années à une disparition de l’Etat qui a enlevé ses services, sa police, ses dispensaires et ses écoles et des gens sont venus combler le vide en quelque sorte ».
Il propose quelques solutions pour stopper ce fléau, copiées sur le modèle du Nigeria qui a adopté un plan Marshall pour contrecarrer l'extrémisme religieux. « Si les Etats reviennent, ils ne doivent pas revenir uniquement avec leurs forces c'est-à-dire l’armée, mais il faut qu’ils reviennent aussi avec des services publics. C’est ce qui a été annoncé par le gouvernement nigérian par leur chef de gouvernement Boun Henry, la mise en place d’un plan Marshall pour le Nord-est », estime t-il.
Il propose quelques solutions pour stopper ce fléau, copiées sur le modèle du Nigeria qui a adopté un plan Marshall pour contrecarrer l'extrémisme religieux. « Si les Etats reviennent, ils ne doivent pas revenir uniquement avec leurs forces c'est-à-dire l’armée, mais il faut qu’ils reviennent aussi avec des services publics. C’est ce qui a été annoncé par le gouvernement nigérian par leur chef de gouvernement Boun Henry, la mise en place d’un plan Marshall pour le Nord-est », estime t-il.
C'est ce qui fait défaut dans les pays comme le Mali et le Nigeria, pour lutter contre le terrorisme. « C’est le fait juste d’éliminer la présence physique des gens qui entrent dans le mouvement. Le problème qu’on voit aujourd’hui, c’est qu’il y a des gens qui continuent à y adhérer. Donc, il faut continuer à se battre contre ces gens et assurer la sécurité des populations. Et se battre contre les causes qui ont fait que des gens particulièrement des jeunes gens adhèrent à ces mouvements extrêmement violents », argue l’expert
Il a aussi donné quelques conseils aux Etats africains pour lutter contre le terrorisme. « Je pense que les chefs d’Etat africains doivent faire plus attention à leur population, ils doivent exclurent de leur environnement les personnes qui sont impliquées dans les réseaux de financement pour alimenter ces terroristes, même si ces réseaux de financement sont indirectes.
Il a aussi donné quelques conseils aux Etats africains pour lutter contre le terrorisme. « Je pense que les chefs d’Etat africains doivent faire plus attention à leur population, ils doivent exclurent de leur environnement les personnes qui sont impliquées dans les réseaux de financement pour alimenter ces terroristes, même si ces réseaux de financement sont indirectes.
Et ils doivent rester très fermes avec ça et ne plus négocier avec des gens qui finalement représentent un danger pour leur pouvoir propre. L’Etat et les autorités religieuses devaient à tout prix répéter que ceux qui sont présentés dans ces groupes comme étant des islamologues ne sont pas dans la religion. Et la deuxième chose, c’est de contrôler beaucoup plus comme on le fait aujourd’hui les prêches et de contrôler les discours, d’avoir une autorité de ce qui se dit dans les mosquées et de sanctionner les gens qui tiennent des propos violents ».
Yaye
Yaye
3 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (23:09 PM)...
Anonyme
En Novembre, 2015 (06:09 AM)Réfléchi
En Novembre, 2015 (11:05 AM)Participer à la Discussion