APA-Dakar (Sénégal) Le sociologue et Universitaire Sénégalais Malick Ndiaye a dénoncé mardi à Dakar sur les antennes de la télévision Sénégalaise (RTS publique) la politique du « deux poids deux mesures » du nouvel ordre judiciaire mondial « qui passe sous silence les actes répréhensibles des nations puissantes et s’acharne sur les Etats faibles ».
« Lorsque des Nations puissantes font des actes répréhensibles pour la conscience universelle, ça passe un peu au compte des pertes et profits. Mais jamais l’Africain, le citoyen d’un Etat faible, qui aurait eu la même imprudence, eh bien le malheureux serait immédiatement sanctionné », a-t-il indiqué.
Le sociologue participait à un dîner débats organisé lundi dans la capitale sénégalais dans le cadre d’un symposium axé sur le projet de gouvernement fédéral africain.
« On irait le (malheureux) chercher, on dévoilera ces crimes, on le martyriserait à la face de l’humanité. On ferait une campagne de presse pour montrer comment il a commis les crimes passibles de sanctions », a ajouté M. Ndiaye.
L’universitaire Sénégalais a, à cette occasion estimé qu’« il y a nécessité de réexaminer sur le fond, les procédures, les démarches, les méthodes, les objectifs et les finalités » de la justice internationale.
Il s’est aussi poser la question de savoir « pourquoi malgré, son milliard de personnes, l’Afrique n’a-t-elle pas d’influence sur une Institution qui préside sans doute aux destinées de l’humanité » ?
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