Il est hors de question d’accepter la tenue de l’AG extraordinaire ce dimanche 16 mars. Ce refus de l’Association des anciens internationaux de football du Sénégal s’explique par un “piège“ que les Fédéraux vont tenter de faire passer dimanche prochain. Selon les camarades de Yatma Diop, qui étaient en conférence de presse hier, jeudi 13 mars, au Restaurant “Juste 4 U“, le scénario est simple. “Le Comité directeur va dire aux clubs : voilà nous vous remettons notre démission et restons à votre appréciation. Certains délégués vont se lever et dire ceci : non ! Nous vous renouvelons notre entière confiance pour la poursuite de votre mission“ soutient Yatma Diop. Or déclare l’ancien international, “on ne peut pas faire du neuf avec du vieux“.
Et d’ajouter : “nous nous y opposerons par tous les moyens“. “Que l’Etat prenne ses responsabilités pour empêcher la tenue de cette AG“.
Bouba Diakhaw embouche la même trompette en faisant un diagnostic du football avant de réclamer que le “football revienne aux footballeurs“.
Pour les anciens footballeurs, “le football sénégalais vit un niveau de crise jamais atteint, depuis les années 1960“. Et les camarades de Yatma Diop n’y voit comme responsable que la Fsf. Une responsabilité qui selon eux s’illustre par une “mauvaise gouvernance, un sous-développement technique à tous les échelons et des résultats catastrophiques“.
Dans un communiqué rendu public, les anciens internationaux soutiennent que “la mauvaise gouvernance est démontrée par la déloyauté et un manque de respect notoire vis-à-vis de l’Etat, principal bailleur“.
Et face à une telle situation, “la Fsf aurait dû courageusement rendre le tablier aussitôt rentrée du Ghana“ notent-ils. “Or, ajoutent-ils, non seulement elle ne l’a pas fait, mais elle a délibérément choisi d’osciller entre l’entêtement et la démission par pallier, en dépit des dégâts collatéraux inhérents à cette option anti-nationale“. Face à un tel constat d’échec, l’Association des anciens internationaux de football du Sénégal invite la Fsf à présenter une démission collective pour mettre à l’aise l’Etat dans ses missions régaliennes.
Par ailleurs, les anciens internationaux sont revenus sur la nécessité de formation après la carrière des joueurs. Sur ce, dira Yérim Diagne, “les anciens joueurs doivent bénéficier d’une formation accélérée parce que bénéficiant d’une certaine expertise acquise sur les terrains“.
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