L’assemblée générale du Cnoss a donné lieu à d’intenses lobbyings de la part de responsables pour intégrer ses instances. Ce qui cependant attire l’attention de la plupart des observateurs qui ont suivi les travaux de cette assemblée générale qui s’est tenue ce samedi 24 janvier, c’est que l’élection de certains membres aux instances du Cnoss ne repose pas sur des critères du mouvement olympique.
C’est ainsi que, même si, note-t-on, il n’y a pas eu de changements notables dans la distribution des postes, on note l’arrivée de Ibrahima Wade dans le cercle des vice-présidents du Cnoss. Ibrahima Wade étant jugé comme un membre de la Génération du concret, son élection n’a pas manqué de susciter des interrogations. Ibrahima Wade qui est l’ancien secrétaire général du gouvernement qui avait été défenestré parce que, accusé d’être un proche de Idrissa Seck. Depuis, il s’est rapproché de la Génération du concret, ses amitiés avec Abdoulaye Baldé aidant. Ibrahima Wade dirige la Fédération des Sports équestres.
Au moment de son élection, il était en compétition avec Mohamed Diop, le patron de la Fédération sénégalaise de natation et Charles Diaw. Le fait que, Ibrahima Wade puisse passer devant Mohamed Diop intrigue plus d’un. Ce personnage très au fait de la chose olympique rapporte : « Mohamed Diop est plus connu dans le milieu sportif que Ibrahima Wade. Au niveau olympique, la natation vient après l’athlétisme parmi les disciplines les plus cotées. Dans les jeux, olympiques, la natation sénégalaise a toujours été bien présente. Rien que pour ces critères, le choix devait beaucoup plus être fait sur Mohamed Diop ». Pour notre interlocuteur, c’est comme si, on ne tient plus compte pour l’élection au Cnoss de critères comme les bons résultats sportifs, la tenue d’un championnat régulier.
Outre Ibrahima Wade qui passe au détriment de Mohamed Diop et Charles Diaw, Issa Mboup, Balla Lô de la Fédération de tennis de table qui est le trésorier général du Cnoss sont catalogués comme proches de la Génération du concret. Amadou Diagna Ndiaye qui a été réélu à la tête du Cnoss a noué de solides liens d’amitié avec des responsables du Cnoss. Ce n’est pas un hasard, si Louis Lamotte qui fait partie de ses protégés et qui est cadre à la Compagnie sucrière sénégalaise a accepté de se lancer dans la politique à Richard-Toll. El Hadji Dia, un autre membre du Cnoss fait partie des responsables en vue de la Génération du concret.
Par ailleurs, on notera des changements dans le fonctionnement du Cnoss. Désormais, il n’y a plus de hiérarchisation chez les vice-présidents. Ils occupent leurs postes et vont avoir des missions précises que leur confiera le président Diagna Ndiaye. Le comité directeur du Cnoss a été aussi élargi. Le football revient, ainsi que l’Oncav qui vient de se réunifier.
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