Le mauvais caractère d’El Hadj Diouf a fini de faire le tour de l'Angleterre. En effet, il ne se passe plus un seul jour, sans que ce dernier ne se distingue non à travers ses performances sportives, mais plutôt par son comportement ingérable. Pour cause, l'ex-capitaine des «Lions» a été mêlé au cœur d’une bagarre l'ayant opposé à Gomes, le portier des Spurs, lors du match Blackburn-Totthenam samedi dernier.
C'est une lapalissade que de dire que ce n'est plus le grand amour entre l'Angleterre et El Hadj Diouf. Car, sur les pelouses anglaises (comme en dehors du reste) le désormais ex-international sénégalais, s'illustre plutôt dans un autre registre que celui des performances. Si ses buts et autres exploits se font de plus en plus rares, ce n'est pas le cas s'agissant de ses déboires, qui ne se comptent plus sur les doigts d'une main. Encore une fois, le «bad boy» sénégalais s'est illustré à travers ce qu'il sait faire le mieux: semer le bordel. Après avoir fait l'objet d'un transfert «express» à Blackburn, pour avoir menacé de poignarder son ex-coéquipier à Sunderland Anton Ferdinand, l'ex-attaquant des «Lions» n'a pas mis du temps pour se donner en spectacle sous ses nouvelles couleurs. Samedi dernier, à l'occasion du match Blackburn- Totthenam, le Saint Louisien a bandé ses muscles, pour en venir aux mains avec Gomes le portier des Spurs. La scène, qui n'a pas échappé aux caméras, a été diffusée à l'issue du match, suscitant ainsi, l'indignation de la majeure partie des Anglais. Un énième déboire qui a fini de convaincre l'Angleterre sur la réputation belliciste et le caractère ingérable de l'ex-capitaine des «Lions». Au point de susciter l'indignation de l’entraîneur de Tothenam Harry Redknapp, qui avec un brin d'ironie, n'y est pas allé de main morte pour fustiger le comportement de l'enfant de Balacoss: «Diouf pourrait lancer une bagarre dans une maison vide». Les propos du technicien anglais qui réagissait ainsi à propos de l'incident ayant opposé son portier, à l'attaquant des Rovers se passent de commentaires, pour traduire le dégout des Anglais à l'endroit du protégé de Sam Allardyce.
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