A entendre le ministre des Sports parler de la candidature du Sénégal pour la Can 2010, on à l’impression qu’il ne croit pas tellement aux chances sénégalaises d’accueillir pour la deuxième fois (après «Sénégal 92») le gotha du football africain. Interpellé hier sur l’état des lieux du dossier, Daouda Faye a répondu tout de go : «Ah ça, c’est le travail de la Fédération. L’Etat ne fait qu’accompagner la Fédération. Nous pouvons donner une lettre de garantie. Mais la responsabilité incombe à la Fédération. D’ailleurs, je vais leur envoyer des lettres pour leur dire de défendre leur candidature.»
Une sortie assez surprenante si on sait que l’idée d’organiser la Can 2010 de football a été initiée et mûrement réfléchie dans les locaux du ministère des Sports sous l’ère de l’ex-ministre, Youssoupha Ndiaye. D’ailleurs, une Commission, présidée par le Directeur de la Haute compétition, M. Hamet Dieng, avait été mise sur pied et avait même commencé à éplucher les grands axes de ce projet. Et «Vava» dans son élan avait pris les devants en ciblant, comme sites d’accueil, certaines villes dont celle de son cher fief, Kaolack. On peut donc s’étonner de la réaction du ministre qui, tout en «oubliant» l’importance du rôle de l’Etat dans ce genre de candidature, essaye de banaliser un tel projet au moment où des pays comme, entre autres, le Zimbabwe et la Libye s’activent.
D’ailleurs, concernant les Warriors du Zimbabwe, ils ont profité de leur présence en Egypte pour faire la promotion de leur candidature pour 2010. Une démarche somme toute logique si on sait qu’une première sélection par la Confédération africaine de football (Caf) devra se faire au mois de mai, avant la désignation du pays organisateur, calée pour début Septembre
0 Commentaires
Participer à la Discussion