Depuis la passation de service opéré entre le Comité de normalisation et la Fédération sénégalaise de football, le 18 juin dernier, au siège sis à la Vdn, les choses sérieuses avaient commencé pour la nouvelle structure chargée de gérer les destinées du ballon rond. Ainsi, depuis trois jours, le Cnf s’est attaché les services d’un cabinet d’audit pour faire une analyse exhaustive de l’état des lieux.
« Le Comité de normalisation du football a commis le cabinet d’audit Cice pour vérifier la situation financière, comptable et les matériels de bureau de la défunte fédération sénégalaise de football. Depuis le début de la semaine, ces experts sont dans les locaux de la Fsf pour une analyse exhaustive de l’état des lieux », affirme d’emblée une source établie au sein du Cnf, jointe au téléphone. Soulignant que c’est un audit global pour avoir le cœur net sur toutes les transactions bancaires, les contrats de sponsoring, du personnel entre autres… Et notre interlocuteur de soutenir, « des choses intéressantes pourraient être révélées par l’audit, surtout en ce qui concerne les contrats, particulièrement celui de Puma qui a été prolongé jusqu’en 2012 », martèle-t-il. Ce qui n’était au départ qu’une menace, est devenue réalité. En passant à l’acte, la structure dirigée par Diagna Ndiaye veut fouiller dans le passé de la défunte fédération sénégalaise de football, et dans leur gestion. S’agit-il d’un règlement de comptes, comme le pensent certains ? Notre interlocuteur s’en défend, et croit que le Cnf veut seulement savoir là où il met les pieds. « On voudrait tout juste connaître ce que la fédération nous a légué sur le plan matériel, du personnel, des contrats et j’en passe, pour nous permettre de voir où mettre les pieds », s’est-il défendu. Pour rappel, l’équipe de Mbaye Ndoye avait déclaré avoir laissé un solde excédentaire de 175.703.999 Fcfa, et avait recommandé au Comité de normalisation de mettre l’agent marketing, le Groupe Promo Consulting dans des conditions lui permettant d'exercer pleinement ses prestations, sur la base de son contrat qui court jusqu'en 2010. Car, pense-t-il que « celui-ci a largement contribué aux bons résultats financiers, en apportant au football, et ce en l'espace de quatre mois, de nouveaux sponsors qui accompagnent aujourd'hui le football ».
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