L'ancien champion de lutte Mamadou Sakho dit Double Less continue de savourer la victoire de son fils Oumar Sakho alias Balla Gaye 2 sur Modou Lô de Rock Energie. Revenant sur le combat, il soutient que désormais, son fils peut porter son «ngemb».
Les lendemains de combat sont toujours empreints de bonheur ou de tristesse. Il arrive qu'on se réveille avec la gueule de bois. Tout le contraire du père de Balla Gaye 2, Double Less, qui a reçu le reliquat du cachet de son fils en tant que manager. Revenant sur le combat de dimanche dernier, qui a vu son fils, Balla Gaye 2, dicter sa loi à Modou Lô, l'ancien champion confie : «Ce combat, Oumar ne devait nullement le perdre. Parce que c'était la première fois que je signais un contrat pour lui. C'est dire que c'est une lourde responsabilité que j'endossais».
Toutefois, Double Less clame : «Je savais que Oumar avait les moyens de battre Modou Lô et je l'ai vu en songe. Cela ne m'a cependant pas empêché de sillonner les coins et recoins du pays pour une victoire finale».
Cette victoire rassure plus que jamais Double Less sur les qualités et l'avenir de son fils. «Je sais ce qu'il vaut. Désormais, je vais léguer mon 'ngemb' à Oumar. Je ne pouvais pas le faire plus tôt, car c'était prématuré. Parce qu'il y avait des préalables. Mais aujourd'hui, il est prêt pour le porter. Ce 'ngemb', c'est l'héritage de Fodé Doussouba et il est très lourd à porter. Il n'est pas donné à n'importe qui de lui succéder. C'est un fardeau dont on hérite tous les 20 ans. Auparavant, il y a eu Falaye Baldé. Ensuite, cela a été mon tour. Aujourd'hui, ils ne sont que quatre à pouvoir le porter : Lac de Guiers 2, Sa-Thiès, Ama Baldé et Oumar (Balla Gaye 2)», révélé Double Less.
Jugeant les qualités de ses deux fils lutteurs, l'ancien champion d'Afrique de lutte gréco-romaine explique : «Sa-Thiès est plus doué et plus technique que Oumar, qui est, lui, beaucoup plus téméraire que son jeune frère». Il ne manque pas de formuler des prières à l'endroit de Modou Lô, adversaire malheureux de Balla Gaye. Selon lui, le Parcellois est promis à un grand avenir dans l'arène. «Sa carrière ne fait que commencer», conclut-il.
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