Pour obtenir la victoire contre Modou Lô, le 21 mars à Demba Diop, Balla Gaye n°2 a affirmé s’être endetté. C’était le prix à payer pour une préparation à la mesure de l’événement, s’est justifié le pensionnaire de l’école de lutte Balla Gaye, cité par plusieurs journaux de ce jeudi 1er avril, au lendemain de son passage, en compagnie de sa victime, sur un plateau de la 2sTv.
Ce n’était pas un poisson d’avril avant l’heure. Balla Gaye n°2 a juré avoir claqué plus de 40 millions, son cachet, dans les préparatifs de son combat contre Modou Lô : «J’ai investi tout mon cachet dans les préparatifs. Je jure que c’est ce que j’ai fait. Et à l’arrivée, je me suis même retrouvé avec des dettes. Je n’ai jamais préparé un combat de la sorte.»
Plus 40 millions? Invraisemblable ! Le fils de Double Less relativise, minimise : «Le jeu en valait la chandelle car, je ne voulais sous aucun prétexte perdre ce combat. Je devais la victoire à mes supporters, qui n’ont ménagé aucun effort pour me soutenir.»
«C’était le combat de ma vie», a martelé Balla Gaye n°2, qui a passé une partie de sa préparation aux Etats-Unis. «C’était la première fois que j’adoptais cette démarche», a-t-il justifié avant d’inviter à un relèvement du niveau des cachets pour faire face à de telles nécessités.
«Les millions qu’on nous paye ne représentent rien par rapport aux dépenses que nous engageons pour préparer nos combats. Il faudrait qu’on arrive à payer aux lutteurs des milliards», plaide le tombeur de Modou Lô.
Luc Nicolaï, qui a organisé Balla Gaye n°2-Modou Lô, appréciera. Gaston Mbengue, qui compte opposer le premier à Balla Bèye n°2, ainsi que les autres promoteurs, aussi.
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