Si le Mondial 2010 a bien été attribué à l'Afrique du Sud, il suscite toujours les convoitises. C'est du moins ce que laissent entendre les dirigeants sud-africains en prenant appui sur plusieurs déclarations ambiguës de personnalités australiennes.
«De nombreux points d'interrogation demeurent en Afrique du Sud en ce qui concerne les infrastructures et les conditions requises. Rien de tel en Australie », a affirmé en septembre John O'Neill, secrétaire général de la Fédération australienne (Ffa), dont le pays est candidat à l'organisation de la Coupe du monde 2018. «Si cela ne marche pas avec l'Afrique du Sud, qu'il y a des doutes à ce sujet, alors nous serons de très loin la meilleure alternative », a récemment estimé de son côté Morris Iemma, le premier ministre de la province australienne de New South Wales.
«Nous sommeS préoccupés par les commentaires et les articles négatifs concernant la capacité de notre pays à organiser cet événement, a réagi jeudi Ronnie Mamoepa, porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères. Il n'y aucun doute là-dessus : le Mondial aura lieu en Afrique du Sud.» En septembre, Dany Jordaan, responsable du comité local d'organisation, avait déjà affirmé que son pays était « en avance » sur son programme de préparation et serait « prêt ».
Franz Beckenbauer, le président du comité d'organisation du Mondial 2006, et Joseph Blatter, le président de la Fifa, avaient eux aussi fait part de leurs inquiétudes à la fin de l'été. Mais Horst Schmidt, coordinateur de la Fédération internationale pour l'Afrique du Sud, a sifflé mercredi la fin de la récréation : «La Fifa est très contente et satisfaite des progrès accomplis». Pour le moment.
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