Le prochain adversaire des Lions du Sénégal, pour la date-Fifa du 15 novembre prochain, devrait être soit la Tunisie soit le Nigeria. Une info révélée par le président de la Fédération sénégalaise de football qui précise que, quel que soit l’adversaire, le match de préparation se jouera en France.
La Fédération sénégalaise de football (Fsf), en liaison avec son agence marketing Pamodzi, est en train de s’affairer pour trouver un sparring partner aux Lions du Sénégal pour la date Fifa du mercredi 15 novembre 2006. Selon le président Mbaye Ndoye, que nous avons joint hier soir, «deux pistes seraient privilégiées, celles qui mènent à la Tunisie et au Nigeria. D’ailleurs, concernant le Nigeria, c’est justement hier (lundi) que nous avons reçu une demande dans ce sens par le canal de notre agent marketing Massata Diack».
Le président de la Fsf a, dans la même foulée, précisé que la Libye est aussi dans la course. Mais le hic, selon Mbaye Ndoye, «c’est que les Libyens n’ont pas accompagné leur demande de propositions concrètes. C’est pourquoi nous jugeons que la Tunisie et le Nigeria constituent les pistes les plus sérieuses».
D’ailleurs, en ce qui concerne la piste des «Aigles de Carthage», elle a été confirmée par le quotidien tunisien La Presse, dans son édition d’hier. «Des contacts sont en cours avec le Sénégal pour organiser un match de préparation lors de la journée Fifa du 15 novembre», peut-on lire chez nos confrères, qui, tout en citant la Libye comme autre potentiel adversaire, expliquent le faux-bond de la Côte d’Ivoire : «Le test amical devant opposer notre sélection nationale à son homologue ivoirienne n’aura pas lieu. L’équipe de Côte d’Ivoire a choisi d’affronter en match amical la Suède le 15 novembre au stade Léon-Bollée du Mans en France où évoluent plusieurs des internationaux ivoiriens.»
Mais au juste pour quel adversaire le cœur des dirigeants sénégalais pencherait ? Le président de la Fédé de foot se veut précis : «Avec Massata Diack, on est en train d’étudier minutieusement les différentes propositions. Tout ce que je peux vous dire, pour le moment, c’est que nous allons insister pour que le match se joue en France, pour les raisons que vous savez (Ndlr : jouer un match en France coûte moins cher à la Fsf qu’un match à Dakar). Maintenant quant au choix de l’adversaire, il revient d’abord à l’entraîneur (Henryk Kasperczak) de donner son avis. C’est après que notre agent marketing va engager de manière concrète les derniers pourparlers que nous allons porter à la connaissance du ministère des Sports.»
En clair, Mbaye Ndoye se veut prudent : «Il faut s’armer de toutes les garanties financières. Car on ne voudrait pas que ce qui nous est arrivé à Tours (France) se renouvelle.» Pour la petite histoire, lors du match amical Sénégal-Côte d’Ivoire (1-0), le ministre des Sports a refusé de financer les 20 millions de francs Cfa devant servir de frais de regroupement à la délégation sénégalaise, ainsi que les primes de victoire des Lions, à raison de 1 million par joueur.
En tout cas quel que soit l’adversaire que les Lions vont rencontrer le 15 novembre, ce sera un match de revanche. D’abord avec la Tunisie qui avait sorti (1-0) le Sénégal dans le brouillard de Radès, à l’issue d’une partie heurtée, et comptant pour les quarts de finale de la Can 2004. Et ensuite avec le Nigeria, vainqueur des deux matches (2-1 en match de poule et 1-0 en match de classement) qui l’a opposé à l’Equipe nationale sénégalaise lors de la dernière Can 2006 qui s’est jouée en Egypte.
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