«Si les choses traînent encore, si l’État met du temps pour régler le problème du football et de la Fsf, c’est parce que le Premier ministre n’a pas encore rendu compte de l’état d’avancement des tractations au président de la République. Qui est aujourd’hui pris par des dossiers plus sérieux», explique une autorité en fonction à la primature. C’est dire que l’Etat est toujours dans la logique de rebâtir le football sénégalais et le premier acte qu’il va poser consiste à faire partir le bureau fédéral. Qui a refusé de rendre le tablier malgré les premières audiences avec le Pm. « Un nouveau face-à-face est au programme. L’État compte aller au bout de sa logique. Il veut que les fédéraux partent en douceur pour qu’il soit à l’aise afin de gérer à sa manière le football. Il veut mettre en place une structure d’exception avec un minimum de 15 personnes ressources. S’y ajouteront des cooptés issus d’associations ou de corporations affiliées au football. C’est le cas du corpo, de l’Uassu, des navétanes, des médecins, des journalistes, de la police, de la gendarmerie, des arbitres, etc. Selon par ailleurs un membre du comité directeur de la Fédération de football, «il y a parmi la structure des dirigeants de clubs qui veulent être consultés par les autorités étatiques pour avoir des garanties quant à leur avenir dans la structure d’exception. C’est pourquoi ils essaient de faire durer la démission».
La fin du Magal sera sans doute déterminante dans cette espèce de crise qui défraie la chronique dans les milieux du sport mais aussi des politiques. Mais, si l’on s’en tient aux déclarations de Farba Senghor dimanche dernier sur la Rfm, «l’État va régler dans les meilleurs délais ce problème».
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