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Gouvernance des médias publics : Ce qu’il ne faudrait plus jamais refaire ! (Par Ndiaga Loum et Ibrahima Sarr)

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Gouvernance des médias publics : Ce qu’il ne faudrait plus jamais refaire ! (Par Ndiaga Loum et Ibrahima Sarr)
Sans prétention aucune ni volonté de donner des leçons certes renseignées par la connaissance scientifique à la fois empirique et théorique des médias, il nous semble opportun (à l’aune du traitement médiatique des nouvelles autorités récemment portées à la tête du pays constaté ces jours-ci au niveau de la RTS, notamment le Journal télévisé du soir) devoir attirer l’attention des tenants du pouvoir sur un certain nombre de pratiques à éviter pour que les mêmes causes ne finissent pas par produire les mêmes effets. Nous prenons la précaution préalable d’ailleurs de ne pas dire ce qu’il faudrait faire (rompant avec une communication de nature verticale), ce qu’il ne faudrait non pas faire, mais ne plus refaire, étant entendu que c’est qui est déjà vu ou vécu renseigne plus ou mieux que ce qui n’est pas encore fait. Pour paraphraser Hegel, lorsqu’on interpréte intellectuellement l’histoire, c’est ou pour la refaire, ou pour la défaire. Or, donc, on ne peut refaire ou défaire que ce qui a été déjà fait.

En Afrique francophone, les pratiques de soumission et d’inféodation des journalistes des médias d’État (devenus par la force des choses des médias de gouvernement ou de régime) remontent loin dans le temps. Ces organes devaient servir avant tout à diffuser la parole du Chef et magnifier son œuvre. Les financements politiques de ces organes et les privilèges accordés à une caste de journalistes fonctionnaires, à la fois « carriéristes » et fidèles militants du parti au pouvoir, ont permis de sceller une alliance entre politiques et journalistes, et d’utiliser les organes gouvernementaux comme moyens de propagande. Des journalistes faisaient montre d’un grand zèle car leur promotion et leur avenir dépendaient de leur degré de soumission au pouvoir.  En outre, les thèses sur les journalismes dits d’« union nationale » puis de « développement », élaborées par l’Unesco, au cours des années 1960-1970, ont servi de prétexte au pouvoir central africain pour contrôler les médias. Au Sénégal, tout commença par la radio, héritée de l’État colonial. Ce qui lui avait donné de l’importance, c’était le rôle crucial qu’elle avait joué dans les crises que notre pays a connues : l’éclatement de la Fédération du Mali (regroupant le Sénégal et l’actuel Mali), la crise de 1962 entre le président Senghor et le président du conseil de gouvernement, Mamadou Dia, ainsi que la grève des étudiants et des travailleurs, en mai 1968 à Dakar. Ces crises ont permis à la radio d’acquérir la dimension de véritable élément de pouvoir politique. Puis, Le Soleil et la télévision d’État sont venus élargir la liste des organes gouvernementaux.  
 
Plus de soixante ans après l’indépendance, certains journalistes évoluant dans le secteur public des médias sont restés des « griots » du pouvoir central du fait de la grande sécurité de l’emploi et de conventions-maisons garantissant de meilleurs salaires que dans le privé. En effet, le multipartisme intégral et la libéralisation progressive de l’espace médiatique n’ont pas changé les réflexes de subordination au pouvoir en place. Au contraire ! Notons que le traumatisme des titres laudateurs dans les médias publics avait non seulement dépité et détourné nombre de Sénégalais qu’il eût aussi, sans exagération aucune, un impact psychologique troublant sur la conscience de l’ancien opposant au pouvoir socialiste, Wade, devenu président en 2000 après le « miracle » d’une première alternance politique passant par les urnes. Voici comment Wade, dès son arrivée au pouvoir, exprima son profond malaise face aux lignes éditoriales soumises et aliénées des médias publics : « Je ne veux plus de quotidien gouvernemental. Je confierai Le Soleil aux jeunes, nous n’avons pas besoin d’un organe gouvernemental qui fera les éloges du régime en place avec des éditoriaux dithyrambiques. Il faudra d’ailleurs procéder à l’arrêt de la publication du Soleil, le temps d’étudier les aménagements et les modalités de sa mutation ». Ces propos manifestement excessifs qui brandissaient la menace de fermeture d’un média public aux conséquences désastreuses, si cela advenait, sont à replacer dans leur contexte et expliqués à l’aune des pires bassesses de ce que pouvait symboliser une conception étriquée, médiocre, choquante, d’un média d’État dans une République sérieuse. Si le Soleil était le symbole de ce journalisme révérencieux, son pendant dans l’audiovisuel, ne faisait guère mieux.

Si nous n’avions pas voulu être brefs, nous aurions donné ici une longue liste d’illustrations de ce « griotisme médiatique » qui chante à tue-tête les louanges du chef au pouvoir, ignorant souvent son opposition ou l’évoquant qu’à de rares occasions (comme lors des campagnes électorales) sinon pour la réduire à néant ou tout au moins la discréditer. On eût espéré que sorti de ce choc, le régime de Wade opérât les ruptures. Que nenni! S’abreuvant à la même source du père libéral, Macky Sall, surpris ou « complexé » devant une subite petite gloriole se laissera griser par les mêmes « griots » médiatiques. À la différence notable que sous le règne de Sall, Le Soleil a été plus « sobre » et donc moins vulgaire dans l’expression de la soumission au pouvoir que la RTS dont le directeur, à l’intelligence sociale douteuse, semblait être le seul à ne pas comprendre que la mise sous le paillasson des lignes éditoriales, essentiellement orientées vers la promotion du régime en place et fermées systématiquement à l’opposition, serait une des causes de la défaite d’un pouvoir ivre d’excès, le 24 mars 2024.

Bref, tout ceci pour dire aux nouveaux tenants du pouvoir, que s’il y a une chose à ne plus refaire, c’est d’accaparer les lignes éditoriales des médias publics, de tomber dans l’auto-intoxication médiatique avec un journal télévisé dont les deux tiers du temps sont consacrés aux activités du chef de l’État et de son gouvernement, à la lecture soporifique du communiqué du Conseil des ministres et de la liste des personnalités reçues au palais, sans compter la suppression des émissions politiques donnant lieu à des débats contradictoires, l’instrumentalisation d’un organe de régulation médiatique (CNRA) aux missions dévoyées, zélées, anachroniques. Le pire travers du régime sortant ne résidait pas dans sa suffisance et son hostilité aux voix discordantes ; c’était de considérer tous ceux qui n’épousaient pas ses vues comme d’éternels aigris condamnés à l’indignation figée, au point de faire obstacle à leur libre expression. Ce sera tout une révolution certes ! Mais elle sera sur le long terme salutaire pour vous ! Prions que le piège tentant des pratiques médiatiques laudatrices ne dénature jamais vos postures d’humilité ! Sinon, le plus simple sera de réactiver des réflexes de soumission volontaire de journalistes qui n’ont jamais eu l’occasion de faire leur « métier tel qu’on le leur a appris à l’école » (dixit, l’ancien rédacteur en chef du journal Sud, le défunt Ibrahima Fall) en courant le risque de voir se consumer à petit feu un capital de sympathie jamais définitivement acquis tant qu’on ne l’entretient pas avec dextérité et une bonne dose d’intelligence sociale. Les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets.

Enfin, de soi-disant spécialistes de la communication tenteront de vous faire croire le contraire en vous invitant à avoir des « médias du Palais » comme par le passé, pour supposément vous aider à « poncer » votre image. Mais si c’est pour « polir » ou « enjoliver » une image, vous vous êtes appuyés jusqu’ici sur une maitrise des contenus et du processus de diffusion des médias sociaux, sachez qu’aucun contrôle des médias classiques ne vous amènera à faire plus et mieux. Nous voyons déjà les articles proprement téléguidés de ce fameux hebdomadaire africain « couvé » à Paris, comme ce « papier » pondu aujourd’hui sur une supposée grogne des cadres de l’armée avec la nomination de généraux aux postes ministériels. Voilà leur modus operandi :
1.    Dans un premier temps, ils cherchent à vous approcher, vous amadouer, vous caresser dans le sens des poils.
2.    Dans un deuxième temps, si vous résistez, ils vous menacent avec des articles visant à modifier ou façonner négativement les perceptions d’une certaine opinion publique.
3.    Enfin, s’ils croient avoir réussi à vous faire peur, ils viendront vous proposer leur expertise en lobbying, en marketing à coup de milliards, pour supposément redorer un blason qui ne serait en réalité terni que par leur propre perception négative préconstruite.
C’est du FAUX ! C’est du TOC ! C’est du SUPERFICIEL ! Dans le contexte actuel, la meilleure image, celle qui parle à une jeunesse majoritaire, informée et décomplexée, est celle de l’authenticité, de la fidélité à sa nature, de l’assumation sans complexe de sa sénégalité, de son africanité. Pour ce faire, nul besoin d’embrigader des lignes éditoriales classiques ou recourir à des gourous médiatiques qui ont plus d’influence en réalité sur les hommes politiques qu’ils ne l’ont sur l’opinion publique, laquelle d’ailleurs n’existe plus sous sa forme aliénée, soumise et atomisée.

Ndiaga Loum, professeur titulaire, UQO, Québec (Canada)
Ibrahima Sarr, Maître de conférences CAMES, ancien directeur du CESTI, ancien président de Théophraste, réseau mondial des écoles et centres de formation francophones de journalisme
(Co-auteurs de Les médias en Afrique depuis les indépendances : bilan, enjeux et perspectives Paris : L’Hamattan, 2018).



12 Commentaires

  1. Auteur

    il y a 2 semaines (07:12 AM)
    Trop de blabla.  Vous ne savez pas synthetiser?

     
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 2 semaines (07:29 AM)
       "Sans prétention aucune ni volonté de donner des leçons certes renseignées par la connaissance scientifique à la fois empirique et théorique des médias, il nous semble opportun (à l’aune du traitement médiatique des nouvelles autorités récemment portées à la tête du pays constaté ces jours-ci au niveau de la RTS, notamment le Journal télévisé du soir) devoir attirer l’attention des tenants du pouvoir sur un certain nombre de pratiques à éviter pour que" ....tout ca dans 1 phrase. Et vous vous perdez même dans peregrinations. 
      Supprimer:
      - à la fois empirique et theorique
      - recemment elues à la tete du pays.
      Il nous semble opportun devoir attirer l attention....c est  du français ça?
      Vous avez eu combien en français au BFEM?
      Purééééééé
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    • Auteur

      Fadiagnes

      il y a 2 semaines (09:41 AM)
      Vous voulez aussi qu'on vous fasse une synthèse du Coran, de la Bible etc …. Vous n'êtes pas obligé de tout lire si vous savez vous-mêmes faire une lecture rapide. 
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    • Auteur

      Hé!

      il y a 2 semaines (11:23 AM)
      A l'heure du web, il faut savoir donner envie aux gens de lire. Parce qu'il y a tellement de choses à voir ! Les phrases (en tout cas celles du premier paragraphe) sont trop longues. L'article aussi. Ce qui a tendance à "couper l'appétit".
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 2 semaines (13:52 PM)
      A part des textes courts,sans substances, légers, et de préférence injurieux, le "lecteur" typique du web, ne comprend pas grand chose. Un texte de niveau Bac est déjà du trop lourd pour eux. 
      A signaler quelques coquilles toutefois. Et l'absence de l'autre grande plaie d'un certain "journalisme" de l'intox et de l'infox, c-à-d l'amateurisme-militantisme insultant, mensonger, manipulateur et insurrectionnel. 
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 2 semaines (23:40 PM)
      C'est du haut niveau cette contribution des profs, si tu ne comprends pas , tu vas aller commenter les videos de mbalax sur youtube.
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  2. Auteur

    Anonyme

    il y a 2 semaines (07:29 AM)
    Formidable texte messieurs !

    Merci
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    Auteur

    Verite

    il y a 2 semaines (08:12 AM)
    C'est le métier du journalisme qui doit être revu,la RTS est une société d'état, de tous les temps on les critiquait mais au finish chaque nouveau gouvernement adhère à leur ptatique
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 2 semaines (09:59 AM)
      Mbaam Mbaye NIANG qui commence par un verset de corant, pour finalement nous dire qu'il avait menti à propos du rapport de l'IGE.
      Il devrait etre trainé au tribunal pour parjure 🤮🤮
       
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 2 semaines (10:14 AM)
      Exactement et parfaitement d'accord. Quel que soit le régime en place, la rts restera ce qu'il a été et ce qu'il est au moment où Dioms & Cie prennent le pouvoir : un média public au service des gouvernants. Wait and see.
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    Auteur

    Ndamli

    il y a 2 semaines (08:54 AM)
    Les 4 millions de parrains de Amadou Ba à la une du soleil. Voilà ce qu'est un média public au Sénégal au 21e. Info sans aucune base ni véracité, non recoupée, ni sourcée. Et puis hop cela passe. Dans tous les cas c'est un flagrant délit de propagande et diffusion de fausses nouvelles. Le pouvoir sortant ne s'est pas gêné à utiliser tous les moyens publics pour conserver le pouvoir. Argent, logistique, influence, diplomatie, procès, menaces, tortures et meurtres. C'est une actualité récente. 

    Vouloir jouer sur l'amnésie légendaire des sénégalais et l'euphorie ambiante pour chercher à camoufler ces faits est de la haute trahison. Pas de réconciliation sans justice. Il faut vite de la justice. C'est le sens d'ailleurs du vote populaire.  On voit Joomay vouloir jouer au Mandela et survoler les choses pour soi disant sauver l'économie. Les sénégalais ne vous ont pas mandaté pour cela! Ils attendent la justice de leurs bourreaux. 

    Soit vous le faites, sinon un autre régime sera bientôt élu et le fera. Le vote sénégalais n'est plus affectif, ni personnel, il est lucidement objectif car la volonté est commune. Le reste c'est du blabla que d'ailleurs des ressacs de l'ancien régime considèrent comme de l'hésitation et sur ce pullulent sur toutes les plate-forme de communication pour déjà être d'attaque. Ici c'est le pouvoir du peuple par le peuple. 

    Élire un illustre inconnu ne fait pas peur au sénégalais lambda, il n'en a cure. Il est factuel! Les faits rien que les faits. Réélire un autre illustre inconnu ne sera pas un problème ni un souci. Ils le referont sans sourciller ni état d'âme. Le pouvoir confié par le peuple il s'exerce comme le souhaite le peuple.  

    Si c'est atepa qui est derrière pour sauver les meubles et vous trouve des connexions pour vous montrer la voie de l'économie prospère il n'a qu'à se montrer et afficher au lieu de continuer son jeu favori de l'ombre. 

    Dans une révolution il y a une refondation et un rééquilibrage hissant le bas vers le haut. Celui qui n'a pas compris que ceci est une révolution ou cherche à l'étouffer et s'en accaparer sera lui même considérer comme complice.  
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    Auteur

    il y a 2 semaines (09:30 AM)
    Cette remarque est juste pour tous les médias d'état .  Il s'agit là d'une pratique à bannir mais dans le même temps il faut éviter qu'une une quirielle de journaux soit creee  par des membres et autres thuriféraires du régime. À la fin du régime défunt il y avait plus de cinquante titres et quotidiens . Quelques jours après leur défaite il ne restait plus qu'une vingtaine. Près d'une trentaine de ces quotidiens avait disparu brusquement. 
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    Auteur

    Mmmm

    il y a 2 semaines (11:22 AM)
    Des chercheurs d'or, oups de sinécures. Le senegss a pourri par sa tête. Vos bla-bla en l'air sont comme la bave de deux Crépeau qui n'atteint pas la colombe qui vole. 
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    • Auteur

      Reply_author

      il y a 2 semaines (23:41 PM)
      C'est du haut niveau cette contribution des profs, si tu ne comprends pas , tu vas aller commenter les videos de mbalax sur youtube.
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    Auteur

    il y a 2 semaines (11:26 AM)
    Le texte peut être résumé pour dire ce que tout le monde sait déjà. Il suffit de donner du temps d'antenne aux opposants pour équilibrer et de remettre les soirées à thème dans tous les domaines avec des experts reconnus. Permette aussi le retour des débats. Donner aussi une grande importance aux archives. Je pense que le RTS doit passer et repasser tous les documents visuels et audio de l'histoire du Sénégal. D'avant l'indépendance jusqu'à Macky Sall. Des interviews archives d'anciennnes personnalités encore vivantes et surtout aider la jeunesse à avoir des héros locaux. Je ne parle pas de fans mais de héros qui ont aidé à construire ce pays. L'Armee aussi mérite son émission. C'est la seule institution qui peut changer profondément la mentalité des jeunes si on devait instituer le service militaire obligatoire pour former les citoyens. Préalable à un développement harmonieux de notre pays. Nos enfants connaissent mieux le général de Gaulle ou Hitler que Cheikh Anta Diop ou Aline Sitoe. 
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    Auteur

    Ada Lo

    il y a 2 semaines (12:34 PM)
    Trop de bla bla la rts a eu de tous temps des journalistes bien formés et sérieux il faut aller parler aux politiques c est tout 
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    Auteur

    Ada Lo

    il y a 2 semaines (12:34 PM)
    Trop de bla bla la rts a eu de tous temps des journalistes bien formés et sérieux il faut aller parler aux politiques c est tout 
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    Auteur

    Boy Town

    il y a 2 semaines (13:15 PM)
    Il faut privatiser la RTS. Un gouffre à milliards au rendement nul. Excellente contribution. 
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    Auteur

    Bdf

    il y a 2 semaines (13:18 PM)
    Les encagoulés et répondeurs automatiques de la RTS sont de sortie pour défendre leur pain. Vive Walf la télé du peuple. 
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    Auteur

    Papa Bouna Sidibe

    il y a 2 semaines (16:26 PM)
    Un peu de synthèse aurait mieux fait passer le message. Quand c'est kilométrique ça devient rébarbatif. J'ai fini par laisser tomber.
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