Comme nous vous l’annoncions récemment, le prix de l’électricité passera à la hausse à partir du 1er août prochain. C’est la principale information qui est ressortie de la conférence de presse du ministre de l’Energie, Samuel Amète Sarr, qui précise qu’il s’agira d’une hausse partielle. En effet, cette augmentation du prix de l’électricité, affirme le ministre de l’Energie, « se situe en moyenne entre 17 et 25% et sera accompagnée par la mise en place d’une nouvelle structure tarifaire plus équitable ».
Soulignant que cette tarification va se traduire par l’adoption d’un système progressif, M. Sar fait savoir que la hausse ne pénalisera plus les consommateurs à faible revenu. Ce qui lui fera dire que loin de l’application de la vérité des prix, ce nivellement vers le haut des prix ne concernera pas globalement 60,94% de la clientèle de la Sénélec qui est constituée de petits consommateurs. Ces derniers, précise-t-il, auront une légère hausse de 10% et peuvent même voir les montants de leurs factures baissés en moyenne entre 3 et 11%.
« Le plus important dans ce nouveau système, c’est que le client va gérer lui-même sa consommation d’énergie électrique de façon rationnelle », indique Samuel Sarr qui faisant allusion au contexte marqué par la flambée des prix du baril du pétrole, dira que l’ambition du gouvernement reste la diversification accélérée des sources de production. Et ce afin de déboucher sur une baisse des tarifs au profit des consommateurs et de la compétitivité de notre économie.
Toutes choses qui feront dire au directeur général de la Sénélec, Lat Soukabé Fall, que son entreprise s’est toujours efforcée, pour sortir de la spirale infernale du coût du pétrole, de réfléchir pour des solutions alternatives comme l’énergie solaire, du gaz, de la biomasse, etc.
HS/FC
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