Les bénéficiaires de la deuxième phase de cession des taxis, entrant dans le cadre du projet de renouvellement, sont des chauffeurs membres de l’Umecudef. Il ne reste plus que 195 taxis à céder.
Les chauffeurs membres de l’Union des Mutuelles d’épargne et de crédit de l’Unacois pour le développement économique et financier du Sénégal (Umecudef) ont reçu un lot de 40 taxis. Cette cession, deuxième du genre, entre dans le cadre du projet de renouvellement du parc des taxis urbains de Dakar, initié par l’Etat du Sénégal. Un premier lot avait été remis, il y a quelques mois par le président de la République, à des transporteurs membres de deux mutuelles évoluant dans l’espace aéroportuaire et dans les hôtels du Plateau. Mais cette deuxième phase, fruit d’un partenariat entre l’Umecudef, la Brs et Seniran Auto se différencie à bien des égards de la première. Les véhicules sont destinés non plus aux transporteurs, mais à des chauffeurs de taxis constitués en association.
C’est pourquoi, saluant à sa juste valeur « ce fait historique », Ibrahima Lô, le président de l’Umecudef, assure que c’est 40 emplois directs qui sont créés avec ces voitures qui leur sont attribuées. Financé par la Banque régionale de solidarité, ce projet permet à ces taximen de bénéficier d’une assurance de 3 ans, soit la durée de remboursement du prêt. De même, l’entretien des véhicules se fera dans les usines Seniran. Aux yeux de Coumba Loum Thiam, directrice de la Brs, ces véhicules vont être des moyens d’existence durable et vont permettre à leur propriétaire de vivre décemment. Rappelant la politique du gouvernement qui est « d’assurer à tous une mobilité à moindre coût et en toute sécurité », Habib Sy, le ministre des transports terrestres, a indiqué que des infrastructures de nouvelle génération ont été réalisées. Et Dakar est aujourd’hui dotée d’un réseau d’autobus et de minibus neufs. Mais, souligne le ministre d’Etat, cela est possible grâce « au partenariat puissant » développé entre le Sénégal et la République d’Iran. Lequel pays a accepté d’installer une usine de montage de véhicule à usage de taxis. La livraison de taxis va continuer après ces deux phases, puisque, selon Habib Sy, 195 autres taxis sont attendus prochainement. Le financement est assuré cette fois-ci par le Fonds de promotion économique (Fpe).
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