A en croire les camarades d’Ousmane Tanor Dieng répondant à Djibo Kâ : « La célébration du 60ème anniversaire du Parti Socialiste serait donc « une escroquerie politique ». On aurait pu en rire, si ce n’était tragique comme méprise, mais c’est tragique. A l’enflure qui reste son second nom, Djibo Kâ cumule désormais le sens de la caricature, de la stigmatisation et du raccourci. Le Parti Socialiste n’élèvera pas Djibo Kâ à la dignité d’un interlocuteur. Il reste fier de la trajectoire historique qui est la sienne. Il est fier des pionniers co-fondateurs de notre mouvement dont certains sont encore en vie, qui ont contribué dans des conditions héroïques à faire du Sénégal ce qu’il est devenu aujourd’hui en termes d’Etat et de Nation. Le Parti Socialiste continuera inlassablement à rendre hommage à ces hommes et à ces femmes qui ont servi le Sénégal avec passion et désintéressement ».
Toujours selon ces socialistes : « Manifestement, Djibo Kâ ne s’inscrit pas dans cette tradition de fidélité, de loyauté et de prise en compte d’un impératif mémoriel qui s’impose, au-delà du Parti Socialiste, à l’ensemble du Sénégal, puisque l’histoire du Parti Socialiste se confond avec celle de notre pays. Mais, comment s’étonner de cette posture opportuniste lorsqu’on se rappelle, qu’il a été le premier à attaquer le Président Léopold Sédar Senghor et ses compagnons au lendemain de l’accession du Président Abdou Diouf à la magistrature suprême dans un fameux article publié en 1983 dans le journal le « Soleil » de l’époque intitulé « Quand la nostalgie et la haine s’en mêlent ». ministre de l’Information, il s’échina vainement à gommer le Président Senghor de l’historiographie nationale. 25 ans après, Djibo Kâ reconduit la même posture opportuniste. Depuis 40 ans, cet homme qui a toujours eu une approche carnassière de l’Etat, ne court, et ne vit que pour les privilèges qu’il peut en tirer. Hier, c’était avec Senghor, puis avec Diouf et aujourd’hui avec Wade. Lorsque ce dernier ne sera plus là, il tentera de trouver un nouveau parrain. Il a fait de l’abaissement son chemin et son horizon ». Le Parti Socialiste, pour ce qui le concerne, « continue de creuser son sillon et s’y tient avec comme seul et unique interlocuteur Abdoulaye Wade et aucun des courtisans enfiévrés qui l’entourent ne le sera. Cet adepte d’un néo-libéralisme frelaté, qui a renié le socialisme démocratique et ses valeurs, est un homme qui a peur. Sa double transhumance idéologique et politique, ne le sauvera pas. Il a peur de perdre ses rentes d’Etat, épouvanté par les perspectives de rupture qu’ouvrent pour notre pays les Assises nationales, peur du Front « Siggil Senegaal », devenu son cauchemar. Désormais, il faudra peut-être s’émouvoir de l’image que renvoie Djibo Kâ dans la conscience des Sénégalaises et des Sénégalais ».
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