D'apres Le President de la Republique"des étrangers tentent de saboter le système éducatif national par jalousie"

Dakar, 21 fév (APS) - Le chef de l'Etat a affirmé détenir des informations selon lesquelles ''des étrangers'' tentent de saboter le système éducatif national ''par jalousie'' en utilisant des hommes politiques des partis d'opposition qui financent et poussent les étudiants à organiser des manifestations d'ici les élections de 2007.

Face à la presse, mardi dans le salon d'honneur de l'aéroport Léopold Sedar Senghor, le Président Wade de retour à Dakar aprés un séjour privé en France, a déclaré que ''les hommes politiques doivent régler leurs problèmes entre au lieu d'y mêler les étudiants et de se cacher derrière eux pour organiser des manifestations''.

''De toute façon, leur entreprise est un non sens car personne ne peut empêcher la tenue des élections. Ils ont pris une voie sans issue'', a précisé Me wade à l'endroit desdits opposants avant d'inviter les étudiants à demander aux hommes politiques qui les poussent dans la rue à les précéder dans les manifestations.

''Je connais les hommes politiques de l'opposition qui sont plus prompts aux bavardages qu'à autre chose. Ils ne savent que parler, mais ils ne sortiront jamais au marché de Sandaga pour inviter par les ondes les Sénégalais à manifester jusqu'au palais de la République. Je les autorise à le faire, mais je sais qu'ils ne le ferons pas car ce sont des peureux!'', a martelé Me Wade.

S'adressant plus particulièrement aux étudiants, il leur a demandé de trouver d'autres moyens de manifester leur colère que par la grève. ''Nous sommes en démocratie et tous ceux qui ont des motifs de mécontentement doivent pouvoir le manifester'', a dit Me Wade, affirmant qu'il n'est ''pas contre les revendications car elles constituent des facteurs de progrès d'un pays''.

Il a aussi invité les étudiants à avoir conscience que le développement du Sénégal et de l'Afrique devra passer inéluctablement par les jeunes dont ''on attend plus que de casser des ordinateurs''.

''Dans le contexte actuel où se trouve l'Afrique, je crois que les étudiants doivent penser à autre chose que la grève. Parce que le monde est en course et l'Afrique est en retard dans cette course. Nous devons tout faire pour rattraper ce retard. Je fais tout pour que l'enseignement progresse et atteigne un niveau international et forme des cadres de haut niveau et diminuer les échecs'', a notamment souligné Me Wade.