Beaucoup de proches des deux hommes, Idrissa Seck et Karim Wade, sont persuadés que les deux mentors ont “l’obligation historique de s’unir” s’ils veulent que le PDS reste au pouvoir. En effet, il est de notoriété publique que le fils du president de la République, est le principal obstacle du retour de Seck dans l’appareil d’Etat. Pourtant les initiatives n’ont jamais manqué mais freinées souvent par l’aile dure qui s’est formée autour de Rimka empêchant tout contact entre les deux hommes. “C’est le seul ticket qui peut faire garder au PDS le pouvoir. C’est les deux seuls capables de faire face à l’opposition qui se fortifie de plus en plus sans que le parti au pouvoir ne trouve du répondant”, commente un membre influent du PDS.Il y a eu le mois dernier, un début de dégel, quand Wade en “bon père de famille” a invité pour la première fois, ses deux “fils” ennemis à la table du comité directeur. Puis, des rumeurs persistantes ont fait part d’une “rencontre secrete” entre Seck et Rimka. Selon diverses informations recueillies par politicosn.com, même le président Wade ne cesse de travailler dans cette hypothèse pour “sauver son heritage”, mais se heurte à quelques vélleités.
N’empêche, des sources généralement bien informées, indiquent que des personnalités qui ne sont pas nécessairement dans le camp de Rimka sont parmi les principaux ennemis de ses retrouvailles : on cite un president d’une institution ou encore un ministre d’Etat, ancien ami de Seck et qui verrait mal le retour de son “ex pôte”. Le travail de l’ombre continue et beaucoup au PDS rêve d’un ticket, Idrissa Seck-Karim Wade, comme étant la seule issue pour sauver encore le parti presidentiel dans sa bataille pour la conservation du pouvoir.
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