Dans son numéro paru ce lundi 22 décembre, l’hebdomadaire panafricain,Jeune Afrique a publié son classement des "100 personnalités qui feront l’Afrique en 2009". Ils sont trois Sénégalais à faire partie de ce classement : le président de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci), fils du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, M. Karim Wade, le directeur général de Performances, un cabinet de conseil, M. Victor Ndiaye, et le directeur général des Industries chimiques du Sénégal (Ics), M. Alassane Diallo. Pour l’hebdomadaire panafricain, les 100 personnalités choisies vont toutes jouer un rôle de premier plan durant l’année 2009. Elles sont classées en sept catégories. Il y a la catégorie des "Présidents candidats", celle des "Anniversaires", des "Rebelles et putshistes", des "Leaders et décideurs", de "Argent et affaires", des "Arts et lettres" et "Les Dieux du stade". Karim Wade est classé dans la catégorie "Leaders et décideurs", Victor Ndiaye et Alassane Diallo dans celle "Argent et affaires".
"Le fils -et conseiller- du chef de l’Etat Abdoulaye Wade va-t-il enfin franchir le Rubicon et se lancer en politique ?", s’interroge Jeune Afrique. Pour le journal, ceux qui connaissent Karim Wade ne doutent pas de ses intentions. Les signaux de sa mise en orbite sont nombreux. Une occasion en or pour Karim Wade qui doit faire ses preuves, acquérir une légitimité et convaincre les Sénégalais qu’il n’est pas que le fils du président Wade pour prétendre à sa succession. Ce sont les élections locales de 2009, à l’issue de laquelle, il pourrait briguer le poste mairie de Dakar. Le maire actuel de Dakar, Pape Diop s’est même engagé, selon le journal, à l’y aider.
Le directeur général de Performances, "le plus gros cabinet de conseil en Afrique francophone", selon Jeune Afrique, M. Victor Ndiaye est âgé de 45 ans. Le cabinet Performances qui est basé à Dakar, travaille aussi bien pour la commission de l’Union africaine que pour de grandes banques. Il veut s’implanter en Afrique centrale. Un "rival" s’annonce cependant pour lui. Il s’agit du cabinet américain McKinsey.
Le directeur général des Ics, M. Alassane Diallo peut se targuer, à en croire Jeune Afrique, d’avoir sorti d’affaire les Ics. Ce qui n’était pas évident en 2006, lorsqu’il prenait la direction générale des Ics. Les Ics ont été recapitalisées par le consortium indien emmené par Ifco à hauteur de 44,5 milliards de Fcfa (85% des parts). On annonce que la production d’acide phosphorique pourrait atteindre près de 600 000 tonnes en 2009, selon toujours Jeune Afrique.
Mais tout ceci est toutefois à relativiser puisqu’il ne s’agit juste que de prévisions pour 2009. Jeune Afrique n’a pas par ailleurs défini des critères précis permettant de justifier certaines affirmations ainsi que le choix de certaines personnalités.
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