Karim Wade se prononce sur les ambitions qu’on lui prête de remplacer son père à la tête de l’Etat du Sénégal. Avec les nuances, il confie à Marwane Ben Yahmed qui lui a tracé dans les colonnes de Jeune Afrique un portrait sur huit (7) pages, que "si jamais l’envie me prenait de me porter candidat, je ne bénéficierais d’aucun passe-droit". Le Président de l’Agence nationale de la conférence islamique (Anoci) trouve du reste le débat "indécent", quatre ans avant la fin du mandat de son père, Me Abdoulaye Wade. Ce dernier préfèrerait voir son fils continuer à se mouvoir dans les affaires plutôt que de se jeter dans la mare politique pas non plus la perspective. Me Wade confie : "je ne veux pas qu’on m’implique dans cette affaire. Le Sénégal est une démocratie, et, croyez-moi, si je voulais que Karim e succède, je pourrais grandement l’aider. Je ne suis pas plus bête que Bush-père après tout...Mais je ne suis pas convaincu qu’il doive emprunter ce chemin. En fait je lui déconseille ce marigot qu’est la politique de mon pays car je ne lui souhaite pas de vivre ce que j’ai enduré", déclare Wade. Mais dans le même article, Jeune Afrique donne la parole à un proche du Président dont l’identité n’a pas été révélé. Ce dernier de déclarer : "le Président Wade peut aider Karim, lui donner la possibilité de réussir, comme il l’a fait avec Idrissa Seck et Macky Sall. Mais après, ce sera à lui de saisir sa chance. Parce que le Sénégal n’est pas une République bananière". Et encore plus loin dans les confidences : "La légitimité de Karim dépend de ses résultats dans ses fonctions. S’il sent une vraie adhésion autour de sa personne, alors, oui, je pense qu’il réfléchira très sérieusement à ses ambitions politiques"
A ceux qui seraient dérangés par son positionnement politique, Karim Wade fait ces remarques : "je n’ai pas de complexe. J’ai une mère française, une femme française et je suis sénégalais. Mon profil "global" est pour moi une richesse et une chance. Ceux que cela gêne, tant pis pour eux. Et si certains veulent m’interroger en wolof, qu’ils le fassent, ils verront pas bien si je parle ou non..."
0 Commentaires
Participer à la Discussion